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        | De nombreux enfants, et des adultes aussi,
        disparaissent sans laisser de trace. On imagine la détresse impuissante des parents et
        des proches.Rencontreweb ne peut pas refuser de placer un lien pour aider à
        diffuser la photographie de ces disparus.  Voir |  
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        | Droits de l'enfant: 17
        décembre 2001 Yokohama- ouverture du 2° congrès contre l'exploitation des enfants. Sur
        122 pays, seuls 34 ont adopté un plan national contre l'exploitation des enfants, alors
        que tous sont concernés par ce fléau. Il faut dire que l'exploitation des enfants a
        toujours existé. Si on en parle tant maintenant, c'est que tout de même , le droit de la
        personne humaine a fait des progrès. Parallèlement, la disparité économique entre les
        différents pays s'est creusée. Les progrès de la circulation des personnes et des biens
        ont aidé au déplacement massif des enfants des pays pauvres -et pas seulement des pays
        pauvres- qui sont vendus comme esclaves avec le consentement des familles souvent. Les
        enfants vendus sont esclaves domestiques, esclaves dans des entreprises artisanales
        informelles, esclaves exploités par la prostitution commerciale organisée. Comme tous
        les commerces, celui-ci s'adapte à la demande. La crainte du sida a porté l'exigence sur
        des sujets de plus en plus jeunes; les tarifs sont fixés. Les filles sont plus dociles et
        plus faciles à garder prisonnières. Quand les lois existent, elles ne sont pas
        appliquées parce que le mouvement de cette marchandise est silencieux, comme invisible
        aux yeux de certaines autorités complices. Quelques étapes récentes:1998 : une convention de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) interdit
        certaines formes de travail des enfants
 2000 :protocole facultatif à la convention internationale des droits de l'enfant
        concernant la vente, le travail forcé, la prostitution et la pornographie.
 janvier 2001: train de mesures de la Commission européenne pour lutter contre la
        traite des personnes et l'exploitation sexuelle des mineurs.
 
 
          
            | On a vu le bateau
            "Etireno"chargé d'enfants africains vendus comme esclaves accoster au Benin.
            Ils ont été achetés à leurs parents.Le ministre des affaires étrangères du Bénin
            n'a pas été trop ému. Il aurait déclaré"Notre culture considère qu'il est
            toujours bon pour un enfant de quitter la maison de ses parents pour aller chez un oncle
            ou un ami au loin. Nous pensons qu'ainsi l'enfant bénéficie d'une meilleure éducation"
            Courrier International n°580 Chez quel oncle inconnu  ce ministre
            a-t-il envoyé ses enfants? | Les pays africains par ticulièrement
          concernés, participent à tout, s'engagent à beaucoup de choses,
          mais ne brillent pas pour la mise en œuvre des centres de liaison
          pour la collecte des données. En outre, beaucoup de responsables de
          certains pays, ne se scandalisent pas de l'existence de ce trafic.
          C'est un usage ? C'est une tradition? C'est un trait de la culture
          régionale ? Alors que les  choses continuent. Il en va de ce sujet des
          enfants comme de l'excision. La tradition a bon dos chaque fois que
          les enfants et les femmes en font les frais. La France pour sa part fait de grandes actions en faveur du contrôle de certains
        milieux et de certaines activités qui mettent en cause les enfants. Dès 1996 les clients
        de mineurs prostitués ont été sanctionnés. La loi du 17 juin 1998 permet de poursuivre
        ceux qui vont à l'étranger pratiquer la prostitution des enfants. L'échange, la mise en
        circulation, la vente ou la seule détention de cassettes pornographiques mettant en cause
        des enfants, sont sanctionnés. Un site internet a été créé : www.internet-mineurs.gouv.fr
 Les internautes sont invités à signaler les sites pédophiles.
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        | Le marché asiatique est particulièrement
        prospère. Cela peut concerner le Cambodge,la Chine, La Thaïlande, Les Philippines, Laos,
        Birmanie, Vietnam. Selon l'Unicef, des centaines de milliers d'enfants garçons et filles
        sont objets de ces trafics. Un tiers de la population constitué d'enfants vivrait du
        commerce sexuel. Ils sont âgés de 12 à 16 ans en moyenne. Sur le plan de l'imagerie
        pornographique, Le Japon tient une bonne place. En 1999 des lois sévères ont attaqué ce
        secteur. Mais l'Asie ne doit pas faire oublier l'Amérique latine et surtout l'Europe de
        l'est, tant il est vrai que cette mauvaise lèpre s'étend et prospère partout.Mais si on demande aux pays fournisseurs de veiller à tarir cette source, que
        fait-on pour les aider à gommer une partie de la misère qui est pour partie , à la
        source de cette abomination du commerce des enfants? Que fait-on pour que les européens
        et américains trouvent d'autres plaisirs touristiques à des pays parfois si beaux et
        dont les traditions sont si riches?
 Ce qui est fait n'est rien encore; c'est le début d'une prise de conscience et
        d'une concertation des états autour d'un fait si honteux pour la dignité humaine et si
        méprisant pour les enfants de ces peuples dont la misère fait une part de notre
        prospérité.
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        | lire: Le Monde du 18 décembre
        2001 page 6 |  
        | lire également : Courrier
        International n°580 13/19 décembre 2001 Page 66 |  
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