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L'esclavage a toujours existé comme allant de soi dans toutes les sociétés

Si l'esclavage a existé depuis les premiers temps de l'humanité, il n'a pas toujours été considéré comme un crime, et pendant des millénaires, il n'a dérangé personne.
Pour les articles du répertoire Histoire : sources: Dupiney de Vorepierre 1881

La découverte de l'Amérique ; une belle aventure dévoyée !

Aujourd'hui encore et pour longtemps sans doute, il y a des hommes qui vont se saisir d'autres hommes pour les asservir et les considérer comme du bétail.
En beaucoup de lieux, et dans beaucoup de civilisations, l'esclavage était une composante de l'organisation sociale au même titre que le mariage, le culte, l'agriculture, l'administration de la cité. Il a fallu attendre bien des siècles et de progrès de la philosophie et des sciences morales pour que l'esclavage soit vu comme un crime contre la personne, une honte pour les sociétés qui l'ont pratiqué et qui le pratiquent, et un crime contre l'humanité.
Les voix qui s'étaient élevées ici et là, avaient peu d'échos parce que le système social et économique était souvent dépendant de l'esclavage à la base de l'agriculture et des activités d'industrie et d'artisanat.


Certains observent avec cruauté que l'abolition de l'esclavage a été rendue possible par les progrès de l'industrie là où elle s'est manifestée, quand on s'est rendu compte que la main d'œuvre servile était moins rentable que la machine.
Il valait mieux aussi payer un peuple d'ouvriers mal payés que d'entretenir les esclaves qui coûtaient à loger, à nourrir, à soigner, à instruire pour" les adapter " aux tâches, à surveiller pour éviter les vols d'esclaves et les évasions... Les ouvriers n'étant partout que des anciens esclaves, leur salaire devait suffire à leur seule subsistance ; il n'y avait pour eux aucune nécessité d'épargner. C'est de là que vient la condition misérable des ouvriers qui leur a valu tant de mépris et tant de brimades partout, tout au long des siècles de la part de ceux qui les oppriment avec bonne conscience.
On oublie qu'à la base de toute richesse et de toute opulence, il y a le travail.
Le 3 août 1492, un pauvre marin génois, Christophe Colomb qui avait su convaincre la reine Isabelle, s'embarqua à Palos en Andalousie, et découvrit l'Amérique ; tout le monde connaît l'histoire et la légende de cette aventure.
Ce voyage s'accomplit malgré l'Eglise qui professait que la terre était plate... tout en sachant depuis le V° siècle qu'elle était ronde !
On sait que le 14 octobre 1492, Colomb découvrit les Petites Antilles et six ans plus tard, l'Amérique du Sud.
Le pape s'étant décrété "Légat de Dieu" , en tant que tel, accorda à l'Espagne la souveraineté des terres découvertes comme s'il en détenait la propriété.
Il détermina avec un compas sur la carte, la part qui revenait au Portugal et celle qui revenait à l'Espagne.


Cette iniquité des papes a autorisé la conquête et la destruction d'un grand nombre de peuples innocents. L'idée était simple : Le dieu unique est celui des chrétien. Il a créé le monde pour son peuple. Aucun homme non chrétien ne doit posséder une parcelle de la terre. Ainsi, une grande et belle découverte qui pourrait bénéficier à l'humanité toute entière par la rencontre des hommes de la terre a été détournée, jetant une tache indélébile sur les Européens qui ont commis par la destruction des civilisations nouvellement découvertes et le triste commerce de la traite des noirs, un crime contre l'humanité.
A Colomb la gloire de la découverte de l'Amérique, à d'autres la responsabilité des cruelles destructions d'hommes qui ont marqué l'invasion de l'Amérique par l'Europe.
C'est que la traite des Africains doit être traitée à part de l'esclavage historique. Elle a été une entreprise industrielle inique d'asservissement et de destruction d'immenses populations.
Cette traite a été l'activité la plus rentable pour les grands pays Européens et reste à la base de leur prospérité pendant au moins 4 siècles.
S'il y a repentance à faire, elle doit être une action concertée de tous les pays du monde qui ont asservi d'autres hommes parfois de leur propre peuple, identifiés comme indignes de la condition humaine.