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L'esclavage comme organisation à la base des sociétés antiques

L'esclavage est lié à la guerre. Le vaincu, dans le meilleur des cas, a eu le choix entre la mort et la servitude. Sur tous les continents l'asservissement d'une majorité des populations était le mode normal de l'organisation sociale. Peu de peuples y on échappé. Ceux qui n'étaient pas asservis dans leur propre nation, l'étaient dans une nation voisine ou d'occupation après une défaite militaire.

Le servage

Dans la Russie des tsars il a été pour ceux qui ne le subissaient pas, une source d'inspiration littéraire fort à la mode au 19° siècle.
On peut remarquer que les Nazis ont réhabilité l'esclavage dans les camps de travail forcé. Les Russes soviétiques en ont fait de même avec des objectifs différents. Les Hébreux ont eu des esclaves. Les Grecs et les Romains ont eu de nombreux esclaves et le système de l'esclavage a amené la décadence et la perte de ces civilisations.
Les esclaves faisaient partie du butin à partager, et les soldats romains recevaient des esclaves en partage.
Si l'esclavage antique a cessé pour un temps en Europe, il y a eu le servage qui attachait à la terre des hommes livrés à un propriétaire qui avait souvent tous les droits sur eux. La révolution Française a mis officiellement fin à cette pratique, mais elle a duré encore longtemps dans certaines régions de France .

La traite arabe

- Elle va commencer avec les caravaniers des premiers temps auxquels les rois africains livraient leurs captifs qui étaient vendus sur les marchés au Moyen-Orient en en Afrique du Nord. Certainement, la prise de prisonniers à vendre est vite devenue la principale cause de ces guerres entre les tribus africaines. Cela est dans les causes du retard de l'Afrique qui n'a pas dès les premiers contacts, bénéficié des progrès qui avaient cours dans le reste du monde.
On estime ce trafic à plus de 10 000 esclaves chaque année.
Plus tard, les Chiites établis à Zanzibar dans l'Océan Indien, établiront de lucratives plantations de girofliers servis par des esclaves Africains.
Il n'est pas besoin de décrire les conditions abominables qui régnaient dans ces exploitations. Selon Catherine Coquery-Vidrovitch, il fallait renouveler chaque année 20% à 30% de ces malheureux.
Entre 1830 et 1872 plus de 700 000 esclaves ont servis cette entreprise. Henri de Monfreid le célèbre écrivain aventurier qui a émerveillé nos grands parents avec son fameux Les secrets de la Mer Rouge a côtoyé des agents de ce commerce infâme.
Il a fallu le 20° siècle pour que les colonisateurs Européens mettent fin à ce trafic.


Chez beaucoup de populations arabes, cette pratique n'a pas cessé depuis les temps les plus reculés. L'Europe a connu les razzias barbaresques dont les victimes se trouvaient esclaves dans quelque pays d'Orient.
Beaucoup de femmes Européennes remplissaient les harems suite à une incursion sur la côte ou une attaque de pirates en Méditerranée ou dans l'Atlantique. Ces razzias étaient considérées comme une plaie et un frein au commerce en méditerranée, et a joué sur le retard au développement des peuples concernés qui y trouvaient leur principale industrie.