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  Journal  la vache folle  
La maladie de la vache folle qui dure depuis 1986, continue de jeter une suspicion de plus sur les aliments dont sont nourries les populations. L'alimentation de base qui était une affaire d'agriculture est désormais une affaire industrielle  de transformation ou de fabrication tout simplement. Le problème est que les entrepreneurs de l'alimentation industrielle cherchent avant tout à minimiser les coût pour le plus grand profit. Ainsi, puisque les animaux d'élevage transforment les végétaux en protéine animale, il est plus court de leur donner directement cette protéine à manger, et elle se trouvera plus rapidement transformée en viande. Or la protéine est présente dans tous les déchets, et même dans les égouts. Alors on fait farine de tout et on en gave les animaux. Cela se fera souvent à l'insu du paysan éleveur et surtout des consommateurs. En tout cas, personne ne sait de quoi sont composés les aliments délivrés par les industriels et distribués aux éleveurs.
La maladie de la vache folle est l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Cette maladie connue chez le mouton depuis le 18°siècle est apparue chez les vaches anglaises en 1985. Depuis cette date, la moitié du cheptel a été atteinte en Angleterre. A l'origine, on a trouvé la cause de cette affection contagieuse à l'homme dans les farines, dont on nourrit les herbivores,. Cette farine est d'origine animale mal déterminée et insuffisamment chauffée à la fabrication. La maladie a un lien de parenté très étroit avec la maladie et   Creutzfelst-Jacob. Elle en serait la variante animale transmissible à l'homme.
Aliments à risques.
Les abats sont à éviter . Ainsi, on doit proscrire de l'alimentation rate, cervelle, rétine, intestin grêle, iléon, moelle épinière, thymus et appendice. On estime que lESB ne se trouve pas dans la viande rouge, le sérum, la lait, le foie, la langue le cœur et les rognons.
Mais dans tout cela, quelles certitudes?

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flecheanime.gif (504 octets) Diététique
Dans le cerveau de l'organisme atteint, il y a accumulation de protéines appelées prions. Les prions ''naturels'' du cerveau seraient contaminés par les prions toxiques d'origine alimentaire. En fait l'ignorance est grande et beaucoup de pistes seraient suivies. On dira, prions, virus, bactéries. On parle même d'une 3° voie*. C'est dire l'incertitude et l'ignorance des chercheurs et des autorités sanitaires!
Cette 3°voie est peut-être tout simplement une fraude sournoise non encore découverte.
Nous aimons voir nos vaches dans les alpages Les consommateurs doivent espérer que les mesures prises pour éviter l'extension de la maladie et la contamination de ce que nous mangeons seront enfin efficaces. En France, c'est l'interdiction de la farine de viande et d'os pour l'alimentation des bovins;suppression des abats. Toutes les faines animales doivent être chauffées à 133° au moins sous 3 bars. Destruction  par incinération . Abattage et incinération des élevages suspects de tous les systèmes nerveux des bovins sains.

Nous aimons voir nos vaches dans les alpages
Il s'ajoute à toutes ces mesures lourdes, la traçabilité qui doit permettre de remonter à l'origine de toute pièce de boucherie, depuis l'assiette , le lieu d'abattage, l'élevage, l'animal et sa généalogie.
Mais le plus inquiétant est qu'on ne sait pas quels espèces peuvent être atteintes: moutons, porcs, lapin, volaille. . .?
On ne sait pas non plus la durée d'incubation selon l'espèce; (5 ans chez la vache?), le temps d'incubation chez le consommateur atteint est aussi une inconnue.
Le bilan est lourd: 3 décès en France où les mesures ont été très sévères dès le début; 75 décès en Angleterre; et avec encore cinq nouveaux décès dans la même ville, on parle d'épidémie.
*Les déjections et les bouses qui ont souillé les champs seraient porteuses de prions et contamineraient les herbages. La maladie se transmet à la descendance (estimation 10%).
On ne peut pas éliminer la fraude ,la falsification de documents, contrebande d'animaux et le non respect de la réglementation et de la discipline dans certains réseaux.

    Face à cette situation, (et particulièrement les modes de transmission des prions), le consommateur n'a aucune assurance sur la sécurité alimentaire. Le fait que l'enjeu économique soit considérable n'est pas sans jouer un rôle sur la parole des responsables, et modère assurément les mesures de protection. On doit tout d'abord éviter toutes les pièces animales désignées comme porteuses de la maladie. On peut en profiter aussi pour diversifier son alimentation et étudier des menus faisant une plus grande part aux viandes non suspectes pour le moment, manger des légumes, manger du poisson. Soyons vigilants et tenons-nous bien informés. Exigeons l'étiquetage informatif (obligatoire en France depuis 1998), et la traçabilité promise.
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