|
Une femme n'a pas besoin de franchir le seuil de sa
maison pour se trouver exposée à la violence. Même dans les
sociétés les plus développées , les
femmes et les jeunes filles de tous les milieux et de toutes
catégories sociales, sont majoritairement victimes de la
violence que les hommes même très jeunes leur font subir.
Il y a des degrés à la violence , mais la première
violence est déjà intolérable. Aucune prise de
drogue, aucune pulsion "irrésistible" aucune provocation, rien
dans l'attitude et le comportement n'autorise un homme à
provoquer une femme par violence à une relation sexuelle
qu'elle ne souhaite pas et à laquelle elle résiste. La
violence sexuelle est un crime qui se déroule souvent en silence
parce que l'agresseur domine par la peur directe, la peur des
représailles qu'il inspire et que la victime est sous sa
dépendance ou son autorité. Toutes les femmes victimes
doivent dénoncer l'agression et désigner l'agresseur
à son entourage familial et professionnel. Elles ont des raisons
de se taire, mais ces raisons ne sont jamais bonnes. Un crime qui n'est
pas dénoncé va se répéter. La femme
violée qui se tait sera violée encore et son agresseur
pourra se targuer de son consentement:
"on la viole, et elle aime ça".
Voici des questions et des idées reçues qu'on est étonné d'entendre
poser ou répéter
.Pour avoir la réponse, placez la souris sur la
question
|