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Halloween et Vampires: des superstitions familières pour se faire peur                 histoire
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               2-Des histoires et des légendes qui font peur et que nous aimons lire et écouter

Le vampire ne peut continuer à exister dans cet état de mort-vivant qu'en se nourrissant du sang des victimes qu'il rencontre dans ses errances nocturnes. Gare à celui qui frappe à la porte de son château pour demander l'hospitalité d'une nuit:! Il sera  vampirisé après avoir abreuvé son hôte inquiétant. Il sera à son tour vampire.
L'auteur du roman Bram Stoker (1847-1912) est un écrivain et homme de théâtre irlandais, né à Clontarf (Dublin),qui souffrit pendant toute son enfance de maladies. Il était souvent veillé par sa mère dont il écoutait des récits tirés de vieilles légendes. En 1882 il publie des contes fantastiques pour enfants. Il publia ensuite le célèbre Dracula dont le personnage a inspiré de très nombreuses variantes et échauffé beaucoup d'imaginations partout dans le monde.
Le comte Dracula a toutes les bonnes manières qu'on peut prêter à l'aristocratie. Il éblouit les hommes par sa fortune et sa connaissance du monde, et fascine les femmes qu'il séduit et poursuit dans leurs chambres pour se repaître de leur sang. Le jour,  Il vit comme un grand seigneur. Il joue de la frayeur et de l'attirance; il est sans foi ni loi, marginal, sans famille; son seul but est de trouver son repas de sang chaque nuit.
Comme son apparence de belle maturité éternellement conservée n'est pas réelle, il est invisible face à un miroir.
Ce qu'il craint, c'est la gousse d'ail, ou même l'ail dans ses repas. Il craint l'eau bénite qui le brûle, les objets du culte chrétien et en particulier le crucifix. Il adore la chauve-souris vampire, son animal fétiche qui comme lui est nocturne et se nourrit du sang de ses victimes. Le lumière du jour lui est fatale, et le premier chant du coq lui inspire une vraie terreur, car c'est le moment pour lui de regagner en hâte l'obscurité du  tombeau.
On le reconnaît à ses incisives dont il perce la carotide de ses victimes. Il  va, couvert d'une immense cape noire, et son regard est particulièrement perçant. Il a un teint cadavérique qui n'a jamais été exposé au soleil. Il est invulnérable puisqu'il est mort. Il existe pourtant un seul moyen de le tuer: C'est lui enfoncer un pieu de bois dans le cœur pendant qu'il est endormi dans son cercueil.
Du roman, Dracula est devenu un personnage de films à faire peur. Depuis 1922 et le Nosferatu de Murnau, le cinéma a produit 140 films de vampires. On y voit toutes les variantes plus ou moins réussies de ce fonds inépuisable, brodant le thème de l'érotisme inquiétant d'un dandy cynique, pervers, violent, jouisseur ; il représente la transgression de l'enfer face à la société des hommes vivants qu'il manœuvre à sa fantaisie. Parfois, certains héritiers du Dracula originel ne supportent que le sang des vierges et des innocentes.
 En fait, tous ses traits sont le produit de la part mauvaise qui traîne au fond de l'âme des hommes, mais poussé à l'extrême comme si le diable était pour une part en chacun de nous. Son but est toujours se survivre aux dépens de la tranquillité et de la vie des hommes et des femmes de la société sans respect d'aucun code et d'aucune convention sociale.