Hommage
Le
dernier poilu.
Dans les tranchées, contre le gaz
moutarde, les hommes ont comme seules protections des lunettes et un
tampon sensés protéger leurs yeux et leurs voies respiratoires.
Relisons parfois ce que l'histoire dit de cette guerre de 1914 dont la
photographie nous a conservé les images de la plus grande barbarie
systématique du 20° siècle.
Des nations civilisées qui ont vu naître les plus grands musiciens,
les plus grands écrivains, philosophes et poètes, avaient dans l'arrière-cour d'une
grande civilisation de façade des hordes sauvages qu'on a vu brûler
des villages, massacrer des femmes, des vieillards et des enfats sous les yeux de leurs
mères aux yeux et sous les ordres de leurs officiers.
La guerre chimique était pour les hommes; il y avait une guerre
bactériologique pour les chevaux auxquels on inoculait la morve. Ces
animaux sur lesquels les beaux officiers paradaient ont payé
aussi un lourd tribut à la mitraille, aux obus jetés au hasard des
impovisations du commandement dans une folie baroque et meurtrière.
Photos L'illustration
|
L'Ypérite ou gaz moutarde (à cause
de son odeur) a été expérimenté à Ypres en Belgique le 11 juillet
1917
La morve que les allemands inoculaient aux chevaux est le fait d'une
bactérie : pseudomonas
mallei . Cette maladie
infectieues est transmissible à l'homme.Elle atteint l'appareil
respiratoire et provuque un écoulement nasal sanguignolant et infecté.
La victime de cette maladie porte aussi de nombreux abcès volumineux.
Cette maladie particulièrement contagieuse et qui peut vite décimer un
cheptel équin, a disparu de l'Europe occidentale.
|