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Ingrid
Bétancourt L'otage. |
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Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a annoncé que deux otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient été libérées, ce qu'a confirmé la représentante de la Croix-Rouge internationale (CICR) en Colombie, Barbara Hintermann.
Cette dernière a déclaré à la presse, à Bogota que l'opération était un succès: « Clara Rojas et Consuelo Gonzalez sont entre nos mains et nous sommes heureux ».
M. Chavez, lui, a déclaré aux journalistes, au palais présidentiel, qu'il avait parlé à Clara Rojas, 44 ans, et Consuelo Gonzalez, 57 ans. Il a ajouté que son ministre de l'Intérieur, Ramon Rodriguez Chacin, lui avait annoncé par téléphone la libération des deux femmes.
Les FARC détenaient Mme Roja depuis plus de cinq ans, et Mme Gonzalez depuis plus de six ans.
Clara Rojas avait été capturée le 23 février 2002, en même temps qu'Ingrid Betancourt, dont elle était la directrice de campagne pour l'élection présidentielle.
Consuelo Gonzalez, une parlementaire, avait été capturée le 10 septembre 2001.
Le président vénézuélien Chavez avait annoncé mercredi avoir reçu de la guérilla les coordonnées du lieu de libération. Le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo avait alors indiqué aux médias que les deux gouvernements coordonneraient leurs efforts pour libérer les otages.
Photo: AFP/TV NOTICIAS UNO L'otage Clara Rojas, le 31 août 2003 |
M. Restrepo a affirmé qu'il y avait maintenant un meilleur esprit de collaboration entre la Colombie et le Venezuela, ajoutant que le Comité international de la Croix-Rouge, qui prend part à l'opération, participait aussi activement aux discussions avec les deux gouvernements.
Le mois dernier, l'opération de libération des otages avait échoué, car les FARC n'avaient pas précisé l'endroit où elle aurait lieu. Les FARC et le gouvernement colombien se sont mutuellement accusés de vouloir saboter la mission.
Sous la médiation du président Chavez, les FARC avaient promis de libérer Clara Rojas, adjointe de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez.
Les rebelles s'étaient aussi engagés à libérer Emmanuel, le fils de Mme Rojas, né d'une relation avec un guérillero il y a trois ans, avant de reconnaître que l'enfant se trouvait dans un foyer à Bogota.
Les FARC détiendraient quelque 46 otages de premier plan, dont trois ressortissants américains et Mme Betancourt. En tout, ilsdétiendraient 3170 personnes dans la forêt amazonienne. Ils espèrent les échanger contre des centaines de guérilleros emprisonnés ou contre de l'argent.