La parité de l'homme et de la
femme, enfin consacrée dans la Constitution qui sera mise
en place après les élections. |
Depuis 1960, date à laquelle la République
Démocratique du Congo accéda à la souveraineté
internationale, le statut juridique de la femme s'est
amélioré considérablement, mais l'égalité des sexes est loin d'être une réalité.
En effet, on assiste à une dualité juridique, d'une
part la coutume et de l'autre la loi. Cela justifie
notre engagement de vulgariser dans les milieux des
jeunes et des femmes, les différentes lois qui sont
peu connues et pourtant sensées les régir.
Pour rappel, dans la Société africaine en général,
l'homme est le chef de la famille et à ce titre il
assure la gestion du ménage, il a la charge de
l'entretien de la famille .
La femme, elle, joue un rôle de second plan. Elle
s'occupe des travaux ménagers, et la jeune fille par
voie de conséquence a toujours été marginalisée; cela peut
aller jusqu'à la priver parfois de la scolarisation.
Il y a peu, les femmes continuaient d'être
marginalisées dans la vie politique. Elles étaient souvent moins considérées que les hommes,
et à travail égal et de même valeur, elles étaient plus exposées
à la pauvreté, à la violence,
et aux maladies sexuellement transmissibles.
Plusieurs groupes armées opèrent dans ce pays.
Ces derniers jours , en République Démocratique du
Congo, on a pris des mesures nécessaires et promulgué différentes lois pour rendre effective
l'égalité des sexes. L'avènement du projet de
constitution consacrant la parité entre l'homme et la
femme à été accueillie chaleureusement par les femmes.
Avec cet instrument, la femme Congolaise a remporté
une victoire après un long combat.
Félicitations femme
Congolaise!!!
Faut-il croire, que ces textes seront respectés, alors qu'on a vu, malgré la constitution de la
transition demandant aux composantes d'assurer chacune
la représentativité de la femme, toutes les
composantes violer la lettre et l'esprit de ces textes. La conséquence
est qu'à ce jour on ne trouve
aucune femme qui soit nommée au rang de gouverneur de province; aucune femme
n'est
responsable d'une institution d'appui à la démocratie ou
chef d'entreprise.
Les femmes restent au second plan.
La femme Congolaise ne doit donc pas dormir sur ses
lauriers mais plutôt continuer la lutte : La lutte pour arriver à jouir pleinement de ses droits.
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