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La terre ne va pas disparaître, mais les hommes finiront  par la tuer.
Jusqu'au 19° siècle, les déprédations commises par les hommes étaient en apparence limitées. On pensait alors que la nature cicatrisait elle-même les plaies et que le pouvoir de régénération de la vie compensait les bobos occasionnés par l'action des hommes.
 Aujourd'hui, on en est à une autre échelle, et en peu d'années on a pu constater que la terre était vulnérable et qu'elle était définitivement marquée par les déprédations, pillages, pollution, destruction des espaces naturels, disparition d'espèces animales et végétales, épuisement définitif des ressources énergétiques d'origine fossile.
Chacun y va de son invention de ses expérimentations pour tirer plus de profits de la ressource naturelle sans compensation.
 Pour les besoins industriels, on crée des composés chimiques artificiels qui ne trouvent pas leur place dans les combinaisons vivantes et les bloquent, les perturbent et les dévient. Des pans entiers de la faune et de la flore dépérissent et disparaissent.
Certains lieux sont définitivement inhabitables par l'accumulation de déchets industriels et la pollution par 
 Le CO2 produit par  les moteurs est le produit de la combustion des composés carbonés fossiles tirés du sous-sol. Ce gaz et d'autres, déversés dans l'atmosphère produisent cet effet de serre qui n'est que la partie visible des dégâts que nous occasionnons à la terre et à la vie.
Selon les savants même les moins pessimistes, une stabilisation de la production de CO2 ne guérira pas l'atmosphère déjà bien malade.
Les experts ont prévu une hausse probable de la température d'ici 100 ans de 1, à 1,6 degrés Celsius. Cela va provoquer une élévation du niveau de la mer de 18 à 59 centimètres du fait de la fonte des glaciers continentaux. Contrairement à ceux qui pensent que l'état actuel des choses est le fait d'un cycle naturel, les spécialistes qui ont le plus étudié la situation, affirment que l'homme est à 90% responsable de cette élévation de température
Le président Bush avait fini par admettre les conclusions des experts, tout en comptant principalement sur la bonne volonté des industriels et des chercheurs pour trouver des sources d'énergie moins polluantes.
Les autorités responsables partout dans le monde commencent à prendre des initiatives pour une action concertée. Ce revirement vient en partie de leur prise de conscience et en grande partie de l'action des opinions publiques.
L'écologie entre partout dans le débat politique, et c'est une bonne chose. Reste à lui donner la parole et les moyens d'une action forte et soutenue.