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852 millions de personnes dans le monde.
souffrent de la faim.
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5 millions d'enfants chaque années meurent de faim.
-20 millions de bébés ont une insuffisance pondérale incapacitante. |
La
faim dans le monde qui touche principalement et dramatiquement les
enfants, n'est pas une fatalité. La terre peut nourrir ses habitants.
La volonté politique locale et mondiale doit s'attacher à
transférer une partie des dépenses et des compétence mobilisées pour
les guerres fratricides vers le développement de l'agriculture,
et la préservation de l'environnement forestier ; c'est ce qui peut
assurer la fertilité des terres agricoles. Sur le plan mondial, un
effort supplémentaire modéré en matière de recherche portant sur la
santé, l'organisation du commerce et de structures administratives de
gestion de la société amènerait un grand progrès dans le domaine de
la faim. Une faible somme de 15 centimes d'Euros peut suffire à servir
chaque jour, un repas à un écolier d'un pays pauvre.
Dans un grand nombre de pays d'Afrique, la prise de conscience est forte
et beaucoup d'initiatives locales fortes refusent la fatalité de la
misère. Les femmes en sont les principaux agents; l'aide des plus
riches est pour elle un encouragement à cette action dont on perçoit
les fruits.
Mais sans regarder au-delà de nos frontières, nous pourrions nous
demander si nous ne voyons pas chaque jour, tout près de nous, les
signes d'une pauvreté grandissante. Les associations caritatives nous
disent qu'il y a de plus en plus des familles qui n'arrivent pas à se
loger et de plus en plus d'enfants de France qui ne mangent pas à leur
faim.
Nous ne devons pas diminuer notre générosité à l'égard des plus
pauvres; la misère d'une partie de la population est une mauvaise
hypothèque sur l'avenir de nos propres enfants.