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Enfants des pays pauvres: une marchandise pour certains                  petitretourvert.jpg (1591 octets)
 


A propos de l'esclavage des enfants en Afrique.  
Les pays africains particulièrement concernés, participent à tout, s'engagent à beaucoup de choses, mais ne brillent pas pour la mise en œuvre des centres de liaison pour la collecte des données. En outre, beaucoup de responsables de certains pays, ne se scandalisent pas de l'existence de ce trafic. C'est un usage ? C'est une tradition? C'est un trait de la culture régionale ? Alors, que les choses continuent! Il en va de ce sujet des enfants comme de l'excision. La tradition a bon dos chaque fois que les enfants et les femmes en font les frais.
La France pour sa part fait de grandes actions en faveur du contrôle de certains milieux et de certaines activités qui mettent en cause les enfants. Dès 1996 les clients de mineurs prostitués ont été sanctionnés. La loi du 17 juin 1998 permet de poursuivre ceux qui vont à l'étranger pratiquer la prostitution des enfants. L'échange, la mise en circulation, la vente ou la seule détention de cassettes pornographiques mettant en cause des enfants, sont sanctionnés. Un site Internet a été créé : www.internet-mineurs.gouv.fr
Les internautes sont invités à signaler les sites pédophiles.
Le marché asiatique est particulièrement prospère. Cela peut concerner le Cambodge,la Chine, La Thaïlande, Les Philippines, Laos, Birmanie, Vietnam. Selon l'Unicef, des centaines de milliers d'enfants garçons et filles sont objets de ces trafics. Un tiers de la population constitué d'enfants vivrait du commerce sexuel. Ils sont âgés de 12 à 16 ans en moyenne. Sur le plan de l'imagerie pornographique, Le Japon tient une bonne place. En 1999 des lois sévères ont attaqué ce secteur. Mais l'Asie ne doit pas faire oublier l'Amérique latine et surtout l'Europe de l'est, tant il est vrai que cette mauvaise lèpre s'étend et prospère partout.

Mais si on demande aux pays fournisseurs de veiller à tarir cette source, que fait-on pour les aider à gommer une partie de la misère qui est pour partie , à la source de cette abomination du commerce des enfants? Que fait-on pour que les européens et américains trouvent d'autres plaisirs touristiques à des pays parfois si beaux et dont les traditions sont si riches?
Ce qui est fait n'est rien encore; c'est le début d'une prise de conscience et d'une concertation des états autour d'un fait si honteux pour la dignité humaine et si méprisant pour les enfants de ces peuples dont la misère fait une part de notre prospérité.

lire: Le Monde du 18 décembre 2001 page 6
lire également : Courrier International n°580 13/19 décembre 2001 Page 66