En savoir un peu sur le mode d'emploi du voyage aérien Imprimez cette page | ||||||||||||||||||||||||
Cela peut aller de 200 à 2 000 F
avec obligation de faire voyager le passager, et de l'héberger s'il est loin de chez lui.
En réalité, il n'y a pas de législation précise pour fixer l'indemnité. Le plus souvent, le passager ne sait pas ses droits. Air France aide au désistement volontaire des passagers cloués au sol en accordant une indemnisation plus généreuse au cas par cas et à la tête du client. La nécessité de cette fameuse fidélisation du client passager oblige souvent aussi les compagnies, à faire un geste commercial qui va au-delà de la seule obligation de transporter le passager dans les meilleurs délais. Il serait bon cependant qu'une législation précise règle les droits de chacun en la matière.
Parmi les "bobos" que
subissent les passagers, il y a le Retard:
L'encombrement de l'espace aérien , l'intensité du trafic , la complexité de la gestion des correspondances, et aussi les incidents techniques et les mesures de sécurité, ont pour conséquence des retards fréquents, parfois très longs. Comme l'an 2000, l'an 2001 affiche déjà 32% de vols retardés de plus de 15 minutes dans les aéroports français de métropole.La compagnie n'est pas toujours tenue de vous indemniser. Cependant sur dossier, elle peut évaluer à sa façon le préjudice qu'un retard a pu vous causer: il peut vous faire écourter vos vacances, rater une correspondance, perdre un emploi, une embauche, un contrat commercial . . . Plus grave peut être, la perte des bagages. Le plafond légal est de 150F Par kilo. Dans ce cas aussi vous devez fournir la preuve du préjudice avec des factures chaque fois que cela est possible. Penser à bien placer des étiquettes qui tiennent sur vos bagages. Mais ne dramatisons pas, dans le quotidien ordinaire nous avons bien des déboires petits et grands dont nous nous sortons sans trop de mal. Les compagnies d'aviation ont toujours un personnel très compétent, exécutant bien ses tâches, et allant toujours au-delà des strictes obligations. Les hôtesses ont une formation de secouriste, et même en cas de malaise, vous serez en de bonnes mains; des mains attentives et souriantes. Vrai ou faux ? : Les appareils électriques dont les
passagers font usage, peuvent brouiller les communication ?
Oui, et particulièrement dans les phases de décollage et d'atterrissage. Il est donc impératif d'éteindre les baladeurs au moins pendant ces moments-là. Les téléphones portables doivent rester éteints pendant tout le vol. Fumeurs abusifs : il devient difficile de fumer en avion. Les avions et les aéroports sont devenus des espaces non fumeurs pour le confort et la santé de la majorité des passagers. Les fumeurs vraiment accros peuvent se faire délivrer par les hôtesses un palliatifs pour leur permettre de se passer de leur drogue. Certains vont fumer dans les toilettes. La conséquence est qu'il déclenchent le système prévu pour détecter les fumées en cas d'incendie à bord. Alors certains détruisent ou tentent de détruire le détecteur. Au cours du vol, le personnel les informe des risques qu'ils encourent pour la destruction du matériel. Sécurité alimentaire, vache folle, maladie du légionnaire etc. . . . aucune matière alimentaire ne doit être introduite par les passagers d'un vol dans un pays de destination. Si on continue ainsi les précautions, cela finira par arriver très loin; d'autant que les passagers ne respectent pas forcément cette interdiction. De toutes les façons, c'est par la multiplication des déplacements aériens que se font les contaminations d'un continent ou d'un pays à l'autre. Les microbes, virus, insectes sont toujours présents comme passagers clandestins indésirables . Certains passagers (ou certains équipages), font voyager aussi des espèces vivantes (plantes et animaux), sans peser les conséquences de leur acte . Certains vols seront un jour sujet à des quarantaines sévères comme cela se faisait autrefois pour la navigation maritime. Repas à bord. Les compagnies font un effort pour améliorer la qualité, la présentation du repas à bord et de son service. Quand le voyage est long, le repas est une diversion à l'ennui. De plus, les longues attentes avant l'embarquement et l'horaire le rendent obligatoire. Si le passager est trop mal nourri, ce ne sera pas un bon point dans une situation de libre concurrence (quand elle existe). On court en outre le risque que les passagers arrivent avec leurs provisions pour le voyage. Le cas des enfants obligent à un soin particulier. Sur Alitalia et Air France au moins les jeunes enfants et les bébés peuvent bénéficier d'un repas spécifique. Il suffit de prévenir à la réservation. Enfants et familles Sur les vols des Antilles et d'Afrique, les voyages en famille sont fréquents. Air France a des assistantes qui s'occupent exclusivement des familles pendant le vol en période de pointe. Iberia a prévu des jeux, livres et doudous pour les tout petits. C'est aussi de cette façon assurer une sécurité préventive. Pour le confort et la sécurité , des installations particulières sont prévues pour les tout petits ( ceinture de sécurité adaptée, couffins) . Il est recommandé de prévenir avant l'embarquement. Droit
des usagers : C'est en marche. Le 10 mai 2001, à Lisbonne un code de bonne
conduite préconisé par les Etats Européen a été adopté par les compagnies et
aéroport de 38 pays européens. Il s'agit d'engagements volontaires portant sur 3 points
. 1-Assurer un service consécutivement à un retard d'avion ou de bagages. Cela peut
être un repas offert, une nuit d'hôtel. 2-communiquer systématiquement les prix les
moins élevés . 3- information du passager sur ses droits, retards, délais de
remboursement. On parlera alors d'un label de qualité. Ce sera aux états de donner des
moyens de contrôle pour garantir cette démarche volontaire qui n'a pas force de loi.
Il existe un Comité des usagers du Transport Aérien :
Comuta. Selon son bulletin du 1° semestre 2001,dont cet article est inspiré, au
départ des 14 premiers aéroports français de métropole, 35% des vols ont été
retardés de plus de 15 minutes en 2000. En 1999, le chiffre était de 39%. Cela
concernait tout de même 1 million de passagers.
Comuta 93 bd du Montparnasse, 75 006 Paris. tel 01 49 64 33 51/52 Fax: 01 49 54 33 50 |