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Halloween et Vampires: des superstitions familières pour se faire peur                 histoire
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 1-Des histoires et des légendes qui font peur et que nous aimons lire et écouter
La fête d'Halloween que la promotion commerciale a tenté d'introduire en France, réveille en nous le souvenir des contes et légendes à faire peur que les grand-mères et les nourrices racontaient aux temps jadis pour exciter l'imagination des enfants. 
Halloween  qui est une fête d'origine celte est célébré la veille de la Toussaint. C'est un rappel lointain des rituels entourant la fête des morts. Les enfants s'en sont emparés et s'amusent à se faire peur en s'affublant de masques et de déguisements carnavalesques selon l'imagination de chacun. C'est aussi une occasion d'animations commerciales et de promotions de toutes sortes: restaurations, voyages organisés, visites de lieux et de musées. La citrouille trouve en ce temps-là une belle occasion de se promouvoir.
Plus sérieux et plus universel, est l'évocation du mythe du vampire. C'est le fruit de l'imagination populaire qui a sa source en Autriche et Allemagne et particulièrement en Europe de l'Est. Le mot est d'origine allemande (vampir)
Le temps de la plus grande vogue de ce mythe est le 18° siècle.
Dracula est l'archétype du vampire. Celui qui l'a inventé est Bram Stoker qui dans son roman publié en 1897, représente le personnage Comte de Dracula  qui vit en Transylvanie dans un château lugubre et mystérieux.
Cet homme est en réalité un mort-vivant. Il a ce privilège d'être mort depuis plus d'un siècle et de retrouver son apparence de gentilhomme raffiné entre le coucher du soleil et le premier chant du coq.
Comme il ne peut supporter la lumière du jour sous peine d'être réduit définitivement à l'état de poussière selon la date réelle de sa mort, il passe le jour dans un cercueil de pierre dans une crypte de son château, couché sur un tapis de sa terre natale.
Dans une partie de l'Europe orientale, en Hongrie, dans les pays slaves et roumains qu'arrose le Danube, dans la Grèce, etc,, le peuple croit que les cadavres des individus qui sont morts excommuniés pour cause de magie ou pour d'autres crimes, sortent la nuit de leurs tombeaux, et vont sucer le sang des vivants, tandis que ceux-ci sont plongés dans le sommeil. Ces revenants sont appelés Vampires dans les pays qui bordent le Danube.; mais les grecs les nomment Broucolaques. Suivant la superstition populaire, l'individu sucé par un vampire, ne sent rien, ne s'aperçoit en aucune façon de la visite de cet être malfaisant. Mais on soupçonne qu'une personne est visitée  par un vampire lorsqu'elle tombe en langueur et dépérit sans cause apparente. La croyance aux vampires rappelle les superstitions des anciens relativement aux lamies et aux lémures. 
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Dupiney de Vorepierre (1881)

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