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Données chiffrées, réticences et polémique
La contraception= liberté
87% des jeunes filles
74% des femmes
Savent que la pilule du lendemain existe et qu'elle peut être vendue aux mineures sans ordonnance:
45% de jeunes filles
23% de femmes
Pensent que la méthode des températures est sûre:
17% des jeunes filles
18% des femmes

 

Dans les DOM-Tom, la situation  est alarmante:

Guyane:
10% des naissances concernent les mineurs dont
1% de filles de 15 ans.

Guadeloupe:
5,4% des naissances concernent des mineures.

Martinique:
5,4% des naissances concernent les mineurs.

Les interruptions de grossesses rapportées au nombre de naissances:
Guadeloupe: 72,8%
Réunion: 34,7%
Martinique: 34,4%
Guyane: 29,6% .
Mayotte:9,8% - en augmentation


Source:
chiffres cités par Valeurs mutualistes février 2000

 
 
Sexualité des Adolescentes
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  L'année 2000 a été celle du 25° anniversaire de la loi Veil sur l'IVG (12janvier).
Cela veut dire que pour toutes les adolescentes d'aujourd'hui et toutes femmes de 40 ans,   la pratique de l'IVG devrait être une pratique courante. Dans les faits, ce qui est considéré comme un droit acquis, doit être sans cesse réaffirmé.
Même si la pratique de la contraception est largement répandue en France, sa maîtrise est très insuffisante chez les femmes les plus jeunes ou chez celles qui sont de milieux modestes. La cible des campagnes relancées, ce sont les adolescentes. La ministre française de la solidarité a précisé que chez les adolescentes, le nombre de grossesses non désirées s'élevait à plus de 10 000. Ces grossesses débouchent une fois sur deux sur un avortement.
Dans l'action du gouvernement, beaucoup de moyens sont mis en oeuvre et tous les ministères sont concernés (relatifs au sport, agriculture, Outre-Mer, associations d'encadrement des jeunes. . . et au premier chef, celui de l'Education nationale).
Mais les principaux partenaires dans cette action éducative d'information, ce sont les jeunes. Les jeunes filles sont très nombreuses et forcément se sentent plus concernées. L'obstacle reste cependant les tabous ou les mauvais réflexes qui entourent une conversation sur la sexualité. Les jeunes sont muets souvent et gênés d'aborder la question ou d'entrer dans le dialogue. Il faut donc trouver le moyen d'établir une première relation qui peut briser la première retenue et mettre la jeune fille à l'aise. Dans les réunions qui s'organisent, on peut amorcer un dialogue à partir de questions/réponses. Les jeunes sont invités dans un premier temps, à écrire leurs questions dans une enveloppe placée dans une boîte à cet effet. Artificiellement, l'éducateur peut y placer ses propres questions si celles des jeunes lui semblent manquer de pertinence (artifice pédagogique légitime) .
Les questions retirées des enveloppes, et  lues devant les jeunes réunis, quand les choses se passent bien (et cela se passera souvent bien) serviront à amorcer un dialogue sur des sujets précis et concrets. Les questions sont de cet ordre: A quel âge commence la sexualité?. Peut-on être enceinte au premier rapport?. La contraception rend-elle stérile? - Comment attrappe-t-on le sida ? - Le désir sexuel est-il normal et à partir de quel âge et en quelles circonstances ? La masturbation est- elle un acte normal ? Quel type de relation on doit avoir avec les garçons pour être le mieux capable de maîtriser ses choix?- A quel âge le premier rapport ? Quelle relation doit-on avoir avec les parents sur le sujet de sa vie sexuelle ? La matière est abondante. 
la réponse  ne doit jamais être évasive. Elle ne doit pas être non plus technique et distante. Elle ne doit pas épuiser le sujet. Chaque fois au contraire, et c'est la bonne pratique pédagogique, l'essentiel est d'obtenir la confiance, et l'assurance du jeune dans cette conversation. Il faut susciter chez lui le désir d'en savoir plus. Le travail commence à réussir quand les questions sont posées en direct et quand on sait que désormais, cette jeune fille sait que l'information et la documentations existent, et que le sujet de la sexualité peut être abordé librement ; que les tabous sociaux sont un frein à une vraie libération et à une bonne maîtrise de ses choix. La jeune fille doit comprendre très vite qu'il ne faut aucun rapport sans la double protection pillule/préservatif
Une telle démarche aboutit en tout cas à une chose: responsabiliser l'adolescente et lui éviter les situations traumatisantes qui entourent forcément une grossesse non désirée.
On l'a compris: Pour nouer le dialogue et le poursuivre, il faut des structures proches des jeunes filles. Le rôle des infirmières scolaires est primordial. Il n'est pourtant pas très rare de trouver des établissements où cette structure proche n'existe pas.

                   
13 000 interruptions de grossesse en 2006 en France . Ne faut-il pas un programme d'information renforcé et un accès plus facile aux moyens de contraception accessibles aux adolescentes sans passer par les  parents? 

 

 
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