Le
SIVAM (system for the vigilance of the
Amazonie), par radars, satellites et détection
infrarouge a été mis en place pour permettre au Brésil
de se protéger contre la déforestation illégale.
Les déplacements suspects pourront révéler aussi
les activités liées au trafic de la drogue, à
l'orpaillage et aux violences entre les populations
de la forêt ou contre elles.
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La forêt amazonienne est un des rares
conservatoires de la biodiversité originelle de notre
planète.
Pour les mammifères, poissons amphibiens, cette réserve est
au premier rang. Pour le reste des catégories de la vie
naturelle, il est difficile de trouver ailleurs la diversité
qui existe dans la forêt amazonienne. Les espèces
endémiques connues de la flore sont plus de 3900 sur plus de
56 000 espèces végétales.Qui dit richesse, dit aussi prédation.Le
système de la rapine et du pillage n'est
nulle part aussi évolué . Que ce soit avec des moyens
modernes ou empiriques, chacun s'en donne à cœur joie pour
exploiter, dégrader, détruire ce patrimoine commun.
Dès 1978, on estimait déjà à 517 000 km2 de la
forêt brésilienne partie en fumée. les satellites
d'observation montrent chaque année les dégâts de cette
prédation: 15740 km2 par an! On a fait de l'élevage bovin,
on a installé des scieries, on a fabriqué du charbon de
bois, on a lancé des armées de
bûcherons à l'assaut de la forêt pour le grand bénéfices
de sociétés étrangères souvent asiatiques. Puisque les forêts
d'Afrique sont déjà détruites, c'est au tour de la
forêt brésilienne de disparaître avec des moyens plus modernes
et plus rentables.
Les mesures de protections mises en oeuvre, le sont
timidement, et les effets ne sont pas très sensibles. La
terre fertile est le produit du travail des hommes. Une exploitation
agricole durable est possible dans un espace
déjà déboisé, entretenu, amendé, par les brûlis,
régulièrement travaillé. Il faut contrôler et réglementé
l'activité humaine dans ces territoires fragiles. Un apport
peut être donné par un écotourisme avec la participation,
et au profit des populations locales (plus de 326 000). Aucune
activité dans cet espace ne peut être autorisée sans une
étude préalable de l'impact écologique et de ses effets sur
la vie et l'habitat des hommes qui doivent pouvoir rester sur
leurs terres.
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