3miWeb  votre partenaire Internet
   soyez sur le Net
  
Mail Gratuit  
Donnez votre avis 
Chercher sur le Web
Voyager
la-Guadeloupe
Prendre la parole pour la donner
  Non à la destruction de la forêt primaire
imprimantepetit.jpg (649 octets)Imprimez cette page    

    Le SIVAM (system for the vigilance of the Amazonie), par radars, satellites et détection infrarouge a été mis en place pour permettre au Brésil de se protéger contre la déforestation illégale. Les déplacements suspects pourront révéler aussi les activités liées au trafic de la drogue, à l'orpaillage et aux violences entre les populations de la forêt ou contre elles.

  La forêt amazonienne est un des rares conservatoires de la biodiversité originelle de notre planète.
Pour les mammifères, poissons amphibiens, cette réserve est au premier rang. Pour le reste des catégories de la vie naturelle, il est difficile de trouver ailleurs la diversité qui existe dans la forêt amazonienne. Les espèces endémiques connues de la flore sont plus de 3900 sur plus de 56 000 espèces végétales.Qui dit richesse, dit aussi prédation.Le système de la  rapine et du pillage n'est nulle part aussi évolué . Que ce soit avec des moyens modernes ou empiriques, chacun s'en donne à cœur joie pour exploiter, dégrader, détruire ce patrimoine commun.
Dès 1978, on estimait déjà à 517 000  km2 de la forêt brésilienne partie en fumée. les satellites d'observation montrent chaque année les dégâts de cette prédation: 15740 km2 par an! On a fait de l'élevage bovin, on a installé des scieries, on a fabriqué du charbon de bois, on a lancé des armées de bûcherons à l'assaut de la forêt pour le grand bénéfices de sociétés étrangères souvent asiatiques. Puisque les forêts d'Afrique sont déjà détruites, c'est au tour de la forêt brésilienne de disparaître avec des moyens plus modernes et plus rentables.

Les mesures de protections mises en oeuvre, le sont timidement, et les effets ne sont pas très sensibles. La terre fertile est le produit du travail des hommes. Une exploitation agricole durable est possible dans un espace déjà déboisé, entretenu, amendé, par les brûlis, régulièrement travaillé. Il faut contrôler et réglementé l'activité humaine dans ces territoires fragiles. Un apport peut être donné par un écotourisme avec la participation, et au profit des populations locales (plus de 326 000). Aucune activité dans cet espace ne peut être autorisée sans une étude préalable de l'impact écologique et de ses effets sur la vie et l'habitat des hommes qui doivent pouvoir rester sur leurs terres. 


bandoOUI_NON.gif(8098 octets)
                         3miweb.com: le partenaire pour votre site