On peut s'amuser à observer ce qu'a été le mariage dans les temps
passés chez les principaux peuples qui nous ont légué leurs
coutumes. On sera obligé de constater que les choses n'ont pas beaucoup
changé au cours des siècles et que le mariage moderne, dans les faits,
a gardé une bonne part de ses archaïsmes qu'il accusait déjà dans
les temps anciens.
Une
institution sous diverses formes, vieille comme le monde.
Au 19° siècle, dans la société occidentale, le mariage se
définissait comme une "Union légitime entre l'homme et la
femme". Même si certains trouvent cette simple définition trop
restrictive, c'est encore cela le mariage trois siècles après, c'est
à dire ce qu'il était déjà bien des siècles auparavant dans toutes
les sociétés humaines. Plus complètement, on l'a défini ainsi dans
sa nature ses obligation et dans son but:
"C'est la société de l'homme et de la femme qui s'unissent pour
perpétuer leur espèce, pour s'aider, par des secours mutuels, à
porter le poids de la vie, et pour partager leur commune
destinée".
C'est ainsi que cette union a toujours eu une importance fondamentale
dans l'ordre social. De là, le soin particulier que les législateurs
ont mis à l'assujettir à des règles particulières.
Dire que c'est une union entre un homme et une femme, ne veut pas dire
qu'il y a égalité de droits entre les deux partis. La femme était
dans le mariage à l'image de ce qu'elle était dans la société
considérée. A quelques nuances près, partout, la femme ne tenait son
autorité et son prestige dans la famille que sous le consentement de
l'homme. Chez les hébreux, les droits étaient bien définies, mais la
bonne épouse était celle qui savait rester à sa place en s'occupant
de faire marcher la maison, exécutant ou faisant exécuter les tâches
domestiques: les repas, le soin aux enfants, l'ordre et la propreté
dans la maison, manier le fuseau. Même dans nos sociétés les plus
avancées, malgré des droits nouveaux et après tant de siècles,
est-ce que mariage a tellement changé en certains lieux et chez
certains peuples? ----------Suite
sources: Dupiney de Vorepierre 1881
à
suivre>>