Comme on dit Cuisine
française, Cuisine Chinoise, on dit aussi
Cuisine antillaise.
Cette cuisine écrite est un objet de culte et de fierté à la Martinique et à
la Guadeloupe; et c'est à juste titre.
Cette cuisine écrite très saine est assurément du même niveau que la cuisine
française pour l'élégance et la finesse et le service de la table. Elle est
fille de la cuisine française dont elle a toutes les exigences. Les
préparations sont à base de produits naturels et les légumes locaux y ont la meilleure place.
Les viandes sont: le porc local sans gras, le cabri, les crabes, cent poissons et les
autres fruits de la mer. Elles respectent toutes les règles de la
diététique.
On ne vous donnera ici aucune recette. L'initiation à cette cuisine se fait
par le goût. Allez à la Guadeloupe, goûtez à tous les plats locaux et faites
vous raconter leur préparation. Vous ramènerez un petit livre, et vous vous
amuserez à renouveler ces recettes qui vous auront donné tant de
satisfactions gustatives. Il existe à la Guadeloupe une fête originale qui
est une institution: C'est la Fête des Cuisinières.
C'est le jour de célébration du culte de la cuisine locale. On intronise, on
réalise des chefs d'œuvre. Cette fête commence après la messe, le samedi
qui suit la Saint Laurent (10 août) .
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Vue
sur le sommet des arbres de la forêt primaire. On est au col
des Deux-Mamelles Du bord de la route qui court aux flancs du
morne, on domine une forêt en contrebas. La canopée porte
des fleurs qui forment ce tableau naturel diversement coloré
selon la saison (ici au mois de février). Au loin, on a vue sur
l'Atlantique. De l'autre côté, on pourrait voir la baie de
Pointe-à-Pitre sur la Mer des Antilles. On a vue sur "les
deux mers". C'est dans ce lieu qu'on trouve la fougère
arborescente dans une de ses réserves mondiales. On peut avoir
la chance de voir le timide raton laveur dont l'image est le
logo de la réserve naturelle. Observez-le sans le déranger. Ici,
tout est protégé. |
Les plats à goûter obligatoirement sont nombreux. Citons: matoutou de
cribiches (écrevisses), matété de crabes, crabes farcis, palourdes farcies
,les daubes, le colombo, les lambis, les migans, calalou, pois de bois,
giraumonades, bébélé, court bouillon de poissons.Tout cela dans des
variantes très diversifiées; et beaucoup d'autres plats. Rien ne
s'improvise quand on voit le rusticité de la matière première, et le festin
qui résulte de la préparation.
Dès votre arrivée, dites à l'hôtesse qui vous accueillera votre curiosité
pour cette particularité si marquante.
A côté des plats
principaux, il y a cent préparations pour les apéritifs et les entrées. Ce
qu'il faut éviter à tout prix, ce sont les emprunts standards qu'un risque
de vous servir dans les mauvais lieux de la cuisine. Ce sont les desserts à
base de fruits et d'alcool qui n'existent pas dans la vraie cuisine créole ;
ou bien les langoustes grillées qui gâtent la matière et provoquent la
diététique. Il ne reste que la qualité de l'assaisonnement. Tout cela est
servi par facilité aux touristes non avertis. Informez-vous sur place ; on
vous donnera de bonnes adresses pour l'authenticité.
La pêche et la consommation de certaines espèces sont réglementées.
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