Le prix fort du développement .
La pollution dont on a pris depuis quelques années seulement une
certaine conscience, va continuer du fait des activités économiques et
industrielles dont les ressources sont basées sur la transformation des
ressources naturelles. Les industries de transformation utilisent l'énergie
fossiles, et créent des produits de synthèse toxiques à longue vie.
Au concert des grandes nations occidentales qui polluent depuis des
millénaire, s'ajoute maintenant l'action des pays émergents qui vont faire
en quelques années ce que jusqu'ici les nations riches ont mis
plusieurs siècle à faire en matière de destruction de notre
environnement. Tous les habitants de la terre partagent la même
atmosphère, et la pollution chinoise ou indienne met peu de temps pour
faire le tour du monde.
Ces pays émergents nous donnent déjà le tableau de ce qui nous attend si
nous ne faisons assez pour limiter la casse.
Les statistiques chinoises nous donnent le prix payé pour le développement
du pays.
La pollution est partout, et la préparation fiévreuse des prochains jeux
olympiques provoque une surconsommation du charbon toxique et de mauvaise
qualité qui est à la base de toutes les activités industrielles.
L'eau qui est le principal agent de vie, est souillée dans de grande
proportion avant même de sortir de la terre.
Les victimes sont nombreuses à cause de la pollution des eaux alimentaires.
750 000
personnes meurent chaque année du
fait de la mauvaise qualité de l'eau souillée par les déchets industriels
toxiques.
Au palmarès de la pollution et de la mort il y a les cancers du poumons :
250 à 400 000 par an
Les cancers et les diarrhées tuent 60 000 personnes à cause du non
traitement des eaux souillées qui polluent les rivières et les eaux
souterraines
300 000 personnes sont victimes de la pollution domestique du seul fait de
la cuisson des aliments et du chauffage à la houille.
Les 16 villes les plus polluées au monde se
trouvent en Chine.
Les chiffres de la pollution en Chine, dépassent les prévisions les plus
pessimistes.
En Inde comme en Chine, les populations sont peu informées du désastre en
cours et on ne peut pas compter sur l'opinion publique pour une prise de
conscience immédiate de la nécessité d'un développement plus soucieux de
l'environnement.
La Chine a dépassé les Etats-Unis pour le taux de rejet de gaz à effet de
serre.
La réalité de la situation catastrophique
qui règne dans certaines provinces chinoises est un secret d'état et fait
que les autorités chinoises craignent un
soulèvement populaire; elles jouent sur la désinformation ou la carence d'une
information contrôlée et mensongère pour éviter tout problème avec
l'opinion publique qui a pourtant du mal à se manifester.