Guy Mouéza
Raizet le 10 octobre 2005
3 rue des Hibiscus
9 7 1 4 2 Raizet
Abymes
Objet -Occupation
illégale des parkings par des entreprises commerciales.
-Nuisances et atteintes aux règlements sanitaires,
d’urbanisme, de sécurité , de santé publique et
d’environnement.
-Mépris à l’égard du droit citoyen et des autorités
administratives et municipales.
-Scandale tout simplement à ignorer le droit des personnes à
la libre circulation dans l’espace public.
-Atteinte à la santé publique et à l’environnement.
A Monsieur le Maire des Abymes
A l’attention de Madame Alexandrine
Mouëza, déléguée à l’environnement
Je
viens vers vous avec les habitants de mon quartier et après les
nombreuses démarches de citoyens de la Cité Jardin du Raizet
pour vous rappeler une nouvelle fois les nombreuses
nuisances que nous subissons depuis des années sans jamais voir
aboutir les actions que vous vous engagez à entreprendre pour y
mettre fin.
Une de nos plaintes concernait l’occupation illégale des
parkings au mépris de tout usage et de toute autorité légale.
Des personnes en effet, ont édifié des
constructions sur l’espace public, sans droit, pour y établir
des entreprises commerciales. Cela concerne les parkings de la
rue des Hibiscus et de la rue Ste Anne. Un autre personnage a
installé un groupe électrogène sur la terrasse publique en
haut de la rue des Roses.
Les parkings ont été créés dès l’origine pour répondre
à la fonction de stationnement et d’espace de rencontre et de
loisirs, contribuant ainsi à la relation sociale dans un
quartier qui voit cohabiter trois générations.
L’occupation illégale de ces parkings prive les habitants du
quartier d’une part de leur espace vital . Les véhicules ne
peuvent stationner qu’en infraction au code de la route. Ils
encombrent la chaussée et obligent les automobilistes à
prendre un risque en abordant le carrefour ; ils sont en
effet privés de la vue sur la circulation dans l’avenue du Général
de Gaulle. Les établissements qui occupent illégalement
l’espace public, apportent en outre :
-Rejets des eaux usées et restes de
nourriture dans le caniveau normalement destiné aux eaux
pluviales .
-Rejet de graisses alimentaires qui débordent sur la chaussée
et provoquent des chutes, insultant la vue, l’odorat, la santé
et l’environnement.
-Nuisances nocturnes et bruits divers à des heures tardives.
Plus que tout, nous attirons votre
attention sur le scandale que constitue l’installation illégale
de ces établissements non conformes, illégaux, contre les lois
et règlements et au mépris de toute autorité .
Qui sont donc ces personnes qui peuvent ainsi défier
l’opinion des habitants de tout un quartier, défier la police
et l’autorité municipale impuissante?
Quelle considération accorde-t-on à des citoyens qui ne
demandent que le respect des lois et règlements en garantie
d’une vie sanitaire, familiale et sociale paisible.
La présente démarche arrive après tant
d’autres depuis 1991. Toutes les personnes compétentes de la
municipalité ont reçu comme vous déjà nos plaintes. Cela
constitue un gros dossier. Aucune action n’a abouti pour faire
cesser le scandale et mettre fin à cette violence.
Nous avons pourtant reçu, adressée à Monsieur Claude Vatin,
la lettre de Monsieur Charles- Edourd Leffet (Ref DAUPH/FN/MLM/2005.28)-
8 Janvier 2005. Cette lettre reconnaît la nuisance et
l’occupation illégale du domaine public ;elle nous
informait que Mary-Lynn Monduc avait le dossier en main pour le
régler.
Nous avons également en main, adressée à M.Vatin, la lettre
DGS/DEP/720/JK/FM/05 -15 février 2005, signée
Alexandrine MOUEZA, nous informant que la police municipale
avait commencé une enquête.
Aujourd’hui, rien n’a avancé dans cette affaire.
Nous venons à penser que vous êtes, en
tant que Maire Adjoint chargée de l’environnement, la
personne bien placée pour traiter cette affaire qui insulte le
droit des gens. Nous vous invitons à visiter notre quartier
pour constater la laideur et la misère causées par ces
installations. Si la question ne relève pas de vous, nous vous
prions de bien vouloir nous dire à quelle instance nous devons
faire appel pour que, tout simplement, la légalité soit
respectée dans notre cité.
Recevez,
Madame la Déléguée à l’environnement, l’expression de
mes sentiments distingués.
Ci-joint, photocopie des 2 lettres citées.