Mais
il y a aussi des laideurs dans notre cité. Les laideurs, ce
sont les installations illégales qui méprisent les autorités
et font insulte au droit des gens à vivre paisiblement dans un
environnement sain. Nous avons honte de notre impuissance à les
faire cesser.
Ce sont aussi les maisons abandonnées où la nature reprend ses
droits à faire pousser une véritable forêt secondaire avec
flore et faune, là où il y avait la vie d'une famille. Ces
espaces sont aussi le repaire parfois d'individus mal
intentionnés ou de pauvres hères abandonnés par les services
sociaux, sans toute leur tête et qui inquiètent. Jusqu'ici, la
vigilance des habitants a évité le gros fait divers.
Les misères, c'est la surdité des responsables municipaux à
prendre en compte nos plaintes qui durent et se répètent
depuis plus de trente ans. Nous pensons au "Canal du Raizet
célèbre pour ses engorgements et ses crues à la moindre
pluie. Nous pensons aux établissements commerciaux non
conformes qui enlaidissent le paysage et qui déversent toutes
leurs pollutions dans cet égout à ciel ouvert.
A lui seul, ce canal qui représente un vrai danger pour les
riverains, pourrait être le thème d'une campagne électorale
et servir d'élément fondateur à un vrai parti politique de la
citoyenneté. A quand le "Parti du Canal du Raizet" ?
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