Les micro-pilules, dites
pilules micro-progestatives, ne contiennent que des progestatifs à doses
minimes. Ce contraceptif se prend sans interruption. Il modifie la glaire
cervicale et empêche la progression des spermatozoïdes. Cette pilule
agit également sur le revêtement de la paroi utérine ce qui rend
impossible toute nidation de l'œuf.
-> Le stérilet
Le stérilet est le deuxième moyen contraceptif le plus utilisé en
France. Adopté par environ 16% des femmes, sa fiabilité est excellente :
1 à 3% d'échec. Ce petit objet en plastique en forme de T recouvert d'un
fil de cuivre est placé dans l'utérus. Il empêche la nidation de l'œuf.
Il existe également des stérilets qui diffusent l'hormone progestative
en petites quantités et qui sont particulièrement recommandés aux
femmes ayant des règles très abondantes. L'effet de cette hormone est le
même qu'avec la pilule. L'avantage est que l'hormone agit directement au
niveau de la muqueuse de l'utérus, ce qui permet un dosage plus faible.
Il existe des effets secondaires comme des règles importantes et
douloureuses, plus rarement des complications pouvant mener à la stérilité.
C'est pourquoi on évite généralement de prescrire le stérilet à des
jeunes femmes qui n'ont pas encore d'enfant.
La pose du stérilet par le gynécologue est désagréable, voire
douloureuse. Mais une fois en place, la femme ne le sent plus du tout. Il
est important de contrôler régulièrement si le stérilet reste bien
positionné. On le remplace tous les deux à cinq ans, selon les modèles.
-> Le préservatif
Le préservatif est le plus ancien moyen de protection contre les maladies
sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées. Son usage
s'est développé puisque la proportion de femmes qui les utilisaient est
passée de 4,9% en 1988 à 7,4% en 1994. Chez les 20-24 ans, on note 13,1%
d'utilisatrices. Le préservatif a l'avantage d'être relativement bon
marché et vendu un peu partout. On note un seul effet secondaire indésirable
: une éventuelle réaction allergique au matériau qui le compose (en règle
générale le latex) ou au lubrifiant. De nombreux couples utilisent en
plus du préservatif des crèmes ou ovules spermicides. Mais attention,
certains d'entre eux peuvent ne pas être compatibles avec l'utilisation
de préservatifs et rendre ces derniers poreux ou cassants. Une mauvaise
utilisation des préservatifs peut entraîner des grossesses accidentelles
ou la transmission de maladies sexuelles. C'est pourquoi il est
indispensable de se familiariser avec ce moyen de contraception, que l'on
soit un homme ou une femme...
-> La contraception locale
Peu utilisé en France, le diaphragme est une sorte de paroi artificielle
placée, avant chaque rapport sexuel, dans le fond du vagin qui bloque le
passage du sperme dans l'utérus. Conjugué avec une crème spermicide,
c'est un moyen de contraception très sûr. Attention cependant aux effets
secondaires tels que les réactions allergiques au latex ou encore les
irritations des muqueuses vaginales.
Les autres méthodes locales sont composées essentiellement de
spermicides. Sous forme d'ovules, d'éponges ou de crèmes, les produits
actifs qui les composent détruisent les spermatozoïdes ou les rendent
incapables de se déplacer.
Ces méthodes locales répétitives et contraignantes demandent un certain
apprentissage et leur taux d'échec avoisine les 5%. Ces produits, utilisés
seuls, ne constituent pas un mode de contraception suffisamment fiable, il
est préférable de les utiliser en plus d'un préservatif. De plus ils ne
conviennent pas à une utilisation régulière car ils peuvent provoquer
des irritations des muqueuses intimes.
-> Les méthodes à ne pas encourager
Encore appelés « méthodes naturelles », ces moyens demeurent utilisés
par quelque 10 à 15% des couples. Elles ne sont pas fiables puisque leur
taux d'échec est estimé à 15%.
La méthode Ogino qui consiste à compter les jours, la méthode des températures
(plus de 37° le lendemain de l'ovulation) ou encore la méthode Billings
qui repose sur l'observation de la glaire cervicale au fil du cycle, ne
sont pas fiables même si elles sont bien maîtrisées. Quand au coïtus
interruptus, le retrait avant l'éjaculation, il enregistre un taux d'échec
de l'ordre de 1 sur 3.
-> La contraception du futur
Un nouveau mode de contraception à long terme est actuellement testé.
Il consiste en la mise en place d'un implant sous-cutané (sous la peau de
l'avant-bras par exemple) de la forme d'un bâtonnet plus petit qu'une
allumette. L'hormone diffusée progressivement en petites quantités empêche
l'ovulation et transforme la muqueuse utérine en une véritable barrière
contre les spermatozoïdes, pendant trois ans. La production naturelle d'œstrogène
elle reste inchangée. Lorsque l'on retire l'implant, la femme retrouve un
cycle et donc une fécondité normale. Si la femme désire un enfant, il
suffit donc de retirer l'implant suffisamment à l'avance. Les effets
secondaires signalés sont des règles plus abondantes.
-> Solution extrême
Dans le cas d'une grossesse accidentelle ou non voulue, « la pilule du
lendemain » ou « pilule d'urgence » peut être administrée. Elle
provoque des saignements et l'évacuation de l'ovule éventuellement fécondé.
Le médicament n'agit que s'il est pris à temps, c'est à dire au cours
des quarante huit heures suivant le rapport non protégé. Il ne s'agit
pas d'un moyen de contraception, mais d'une solution de secours. Pendant
les cinq jours qui suivent des rapports non protégés, la mise en place
d'un stérilet peut éventuellement enrayer une grossesse non désirée.
Article tiré de urbia.fr,
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