L'acoolisme: Plus
particulièrement chez la femme: un handicap pour la santé, la
vie sociale et la considération de soi.
Face à l'alcool, il y a une inégalité des hommes et des
femmes.
A absorption égale d'une boisson alcoolisée, le taux d'alcool
dans le sang sera plus élevé chez une femme par rapport à un
homme.
- Cela est dû au fait que le corps de la femme possède moins
d'eau, de muscles et de graisse. La concentration dans le sang
est plus importante; le foie et l'estomac transforment plus
lentement l'alcool.
-Pour des raisons physiologiques et sans doute aussi culturelle,
la femme sera plus vite dépendante de l'alcool. Elle aura plus
vite une atteinte du foie (cirrhose), et l'alcoolémie peut
favoriser le développement de certains cancers.
Mais dans le contexte économique social et culturel de la société,
la femme subit plus que les hommes les préjudices de l'alcoolémie.
- La diminution de la mémoire, de la volonté et du
discernement vont l'exposer à des rapports sexuels non désirés.
Elle "se laissera faire" au-delà de sa propre volonté.
Elle oubliera sa contraception; elle s'exposera à la
contamination des MTS comme le SIDA.
- Les femmes sont souvent consommatrices de divers médicaments
et anti-dépresseurs. L'alcool associé à certaines substance médicamenteuses
aura un effet dangereux multiplié.
- Notre société tolère mal l'alcoolémie de la femme. Il en résulte
un sentiment de culpabilité très fort qui amène
l'isolement ou l'exclusion de la femme dans son milieu familial
social et professionnel. Par crainte de la
"contagion", cette femme alcoolique va perdre ses
amies et sa relation avec sa famille proche et ses collègues.
Elle se sentira déclassée. Au lieu d'avoir une aide par la fréquentation
amicale et l'écoute, elle sera rejetée dans les ténèbres extérieurs
de la solitude; seule, face à son problème.
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