Le radon et le cancer Qu'est-ce que le radon? Le radon est un gaz radioactif inerte dont on ne peut pas déceler la présence ni par la vue, l'odeur, le goût ou le contact. Il est là pourtant. Ce gaz a pour origine la désintégration continue de l'uranium naturellement présent dans les roches profondes du sous-sol. Il est présent dans les eaux naturelles. Ce gaz est donc continuellement libéré et se désintègre en produits radioactifs à courte durée de vie qui arrivent à l'air libre en faible concentration. Ils s'accumulent dans les espaces confinés comme les sous-sols des habitations, les caves les mines, les installations de traitement des eaux et toutes les excavations et les creusements du sol particulièrement les terrains volcaniques et granitiques. Les particules libérées par ces "descendants du radon" (isotopes 219 et 220 et thoron) émettent des particules alpha radioactives à très courte durée de vie - le thoron vit 55 secondes-, qui se fixent sur les poussières et les impuretés présentes dans l'air ambiant. On comprend que par le seul fait de la respiration nous ingérons cette radioactivité qui va se fixer dans les voies respiratoires et les poumons pour être présente dans le métabolisme de tous les organes vitaux. Il en résulte à plus ou moins long terme des effets sur la santé (cancers du poumon) et une atteinte à l'ADN. Selon les autorités savantes et administratives qui mesurent cette radioactivité, la concentration varie entre 5 et 15 Bq/m3. Quels sont les conséquences sur la santé? En de nombreux lieux sur la Terre, le radon et ses isotopes sont la deuxième cause du cancer après l etabagisme. On voit des gens qui n'ont jamais fumé qui développement un cancer du poumon entre 2 et 14% des cas. En certaines circosntances comme l'exploitation des mines d'uranium, cette proportion est particulièrement élevée. Dans de nombreux pays, le radon constitue la deuxième cause de cancers pulmonaires, après le tabagisme . On estime que la proportion des cancers pulmonaires imputables au radon est comprise entre 3 et 14% (à 1 200 à 2 900 chaque année). Des effets importants ont été constatés chez les mineurs d'uranium, qui sont exposés à des concentrations élevées. Il reste que le seul radon présent dans les habitations présente un risque pour chacun de nous sur tous les continents. On peut dire que cette contamination est une donnée de la vie sur la Terre à laquelle nous devons nous adapter pour en minimiser les effets au cours de notre brève existence. Principaux points ( source OMS) -Le radon constitue la deuxième cause de cancer pulmonaire dans de nombreux pays. On estime qu'il est à l'origine de 3% à 14% des cancers pulmonaires, selon la concentration moyenne dans les différents pays. -Le radon est beaucoup plus susceptible de provoquer le cancer pulmonaire chez les fumeurs. -Il constitue la principale cause de cancer pulmonaire chez les non-fumeurs. -Les cancers pulmonaires induits par le radon sont principalement provoqués par des concentrations faibles et modérées plutôt que par des concentrations élevées, en raison du grand nombre de personnes qui sont exposées au radon à l’intérieur de bâtiments où règnent de faibles concentrations. -Plus la concentration de radon dans une habitation est faible, plus le risque est faible, car il n'existe pas de seuil au-dessous duquel l'xposition au radon serait sans danger.

Il convient donc de choisir le lieu d'implantation des habitations et de tenir compte dès la conception et la construction de cette émanation inévitable du radon et de ses isotopes. On isolera la maison du sol naturel et on évitera toute fissure dans le plancher et aux point d'implantation des murs. Un vide sanitaire ventilé éloignera le premier niveau de la source radioactive. Les locaux doivent être aérés et dans le meilleur des cas, avec ventilation et une pressurisation. Il est toujours recommandé d'avoir des instruments de mesure de la radioactivité tenant compte du fait que la concentration de référence est de 200 à 400 Bq/m3. Au dessus de cette valeur, il faut prendre des mesures car l'effet sur la santé est effectif.
Pour une information plus savante et plus complète, cliquez ici vers le site de l'OMS