Voici
quelques arguments "basiques" en faveur d'une
agriculture biologique.
Elevage : refuser le poulet en batterie,
confiné dans un espace réduit, nourri à la farine animale. Refuser le
risque de vache folle. On nourrit la volaille à l'herbe et au grain;
les vaches se nourrissent au milieu des herbages. La viande produite est
plus savoureuse, saine en tout cas, avec moins d'eau et moins de parties
graisseuses qui fond poids et que nous jetons.
Qualité nutritive. Une bonne alimentation ne sort pas des laboratoires
et des usines. Elle est dans l'équilibre des éléments naturels
présents dans la terre qui produit les plantes dont on nourrit les
animaux de la ferme.
Qualité
hygiénique . ce qui gâte la qualité hygiénique de nos aliments,
c'est la manipulation, les artifices utilisés pour la conservation et
le transport. Une agriculture biologique n'a une raison d'être une
agriculture sale. On peut y veiller en apportant à cette agriculture
tous les protocoles de protection contre la contamination par
micro-organismes. Le repas préparé à la maison n'est pas stérilisé
selon les normes industrielles, mais il produit rarement une
intoxication- ce qui n'est pas le cas des aliments conditionnés
en usine.
Le prix. Pour comparer les prix, il faut tenir compte du fait que le
produit biologique n'est pas le même que celui fabriqué sans
protection de l'environnement à coût d'additifs, d'engrais chimiques
et de pesticides . Les consommateurs acceptent de payer plus cher un
produit de meilleure qualité diététique et gustative. Une meilleure
organisation doit permettre de continuer la tendance à la baisse des
prix de l'agriculture biologique parfois déjà moins chère dans
certaines productions.
La diversification et aménagement. L'agriculteur apprend
maintenant à côté des techniques propres à son activité
principale, une autre tâche qui est la préservation de l'espace
naturel. L'agriculteur accueille et héberge maintenant les
citadins d'une nouvelle génération et leur donne le goût du
retour vers nos régions désertées. Ils contribuent ainsi à
l'aménagement du territoire. En effet, après nos voisins
étrangers qui prennent goût à ce retour, de plus en plus
nombreux, des habitants des grandes métropoles urbaines
choisissent de revenir vivre dans les campagnes de leurs
grands-parents. Ils y trouvent tout le confort et la sécurité de
la vie moderne avec en plus une qualité de vie qu'ils n'ont
jamais connue mais dont ils ont gardé la nostalgie.
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