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Manger Bio ; comment et pourquoi ?
Des chiffres:
L'agriculture biologique a une croissance annuelle de 30%.
Chaque année, 600 agriculteurs décident de passer au biologique.
Ce secteur représentait en 1999, 4 milliards de francs de chiffre d'affaires.
La croissance du seul poulet bio a été de 130% en 1997 et 6200 agriculteurs sont liés à un label officiel.
Le point. Le précurseur du bio est l'allemand Rudolf Steiner dans les années 20 qui prévoyait les mauvaises conséquences d'une agriculture intensive. L'idée a évolué depuis, et on pense aujourd'hui à l'effet des nitrates sur la santé. Mais en fait, il ne faut pas confondre Bio et diététique.Un aliment bio, ne nous apporte pas plus de vitamines ou de sels minéraux par le seul fait de la méthode de culture. Le supplément apporté par ces produits résulte d'une maturation plus lente et la plus faible teneur en eau. Sur la matière sèche, les apports sont sensiblement équivalents. Cultiver bio c'est éliminer les apports artificiels. Ainsi, un animal destiné à la consommation bio, n'a jamais été soigné par antibiotiques, et n'a jamais reçu d'hormones ou de farines animales. Les légumes n'ont jamais été traités par des pesticides, et ne connaissent que des engrais naturels organiques ou minéraux. Même les labours respectent les strates du terrain.
Bien entendu, il y a un contrôle qui garantit le respect d'une bonne pratique bio. En France, c'est le label AB (agriculture biologique); ce label sera bientôt adopté par toute l'Europe. Ainsi, un produit conditionné ou cuisiné , pour avoir ce label, doit obligatoirement avoir 95% d'ingrédients naturels.
La conséquence sur le prix de la qualité Bio est une majoration d'environ 10 à 30% .Il semble en tout cas que les français soient disposés à payer ce prix pour une meilleure alimentation. Si on veut regarder les choses de plus près, il est évident que la pollution ne fait pas un détour pour éviter l'exploitation Bio, et que l'air est l'eau restent des grands vecteurs de pollution pour tous. On sait que la revue 60 millions de consommateurs (avril 1999) a révélé que sur 35 marques de céréales bio analysées, 12 présentaient des traces de pesticides  On n'en trouvait dans aucun lait; bio ou pas. Certains jus de fruits sans conservateurs contenaient des traces de moisissures toxiques .
Une alternative
Des agriculteurs ont imaginé de s'engager dans une agriculture raisonnée. Il n'est pas question de se reconvertir et de s'affronter aux exigences de la norme bio. Ils cherchent à rationaliser par une gestion informatique, le dosage des pesticides, la date des semis, le cycle biologique des parasites .Ils améliorent ainsi leur productivité sans les excès de l'agriculture industrielle.
Et la saveur ? Il n'a pas encore été démontré que la Bio donnait une meilleure saveur aux aliments. On constate qu'aucun grand chef n'a fait du bio un argument pour son établissement. Sur cette notion, il existe un certains flou qui amène certains à se demander s'il n'y a pas de l'arnaque à cette affaire. Il ne faut pas le penser, mais considérer plutôt que les français et les autres, en on assez de mal manger et qu'ils ne sont pas partisans de l'agriculture et de l'élevage intensifs sans  souci de la qualité biologique des aliments.

Les industriels ont compris le message, et ceux qui ne feront pas un effort dans ce sens auront beaucoup à perdre. Il y a une image qui est donnée par le label bio, et il y a une éthique qui soutient ce courant d'idées. Les pays du Nord comme la Suède et le Danemark ont fait depuis longtemps du Bio un comportement civique. Il faut respecter l'environnement et préserver les nappes phréatiques et les paysages.
La filière bio demande de nouvelles compétences, des études nouvelle et de la main d'œuvre. On envisage 300 000 emplois à court terme. Si le bio ne peut pas concurrencer l' industriel intensif par les coûts, l'argument qualité d'alimentation, qualité de vie, préservation de l'environnement, fait de plus en plus son chemin et a pris une dimension culturelle. On suit la polémique sur les OGM. On sait le désastre de la vache folle. Tout le monde se méfie de la viande aux hormones. La prise de conscience est maintenant générale .
Une nouvelle agriculture, une nouvelle alimentation pour une nouvelle génération de consommateurs: C'est cela l'effet Bio.

L'Italie vient en tête pour la production Bio en Europe avec 29%. L'Allemagne représente 18%. L'Autriche a pris le virage : 15 000 agriculteurs bio sur des terrains de 18 hectares en moyenne fournissent 13% de la production bio européenne. 8,3% des terres sont consacrées à ce type de culture. On peut citer encore la Suisse , le Danemark et la Suède qui ont intégré la notion de bio dans leur tradition. Par manque de volonté politique, la France ne brille pas dans le tableau. Elle possède 9% des surfaces de l'agriculture biologique européenne.Il y a eu des aides, mais elles n'ont pas eu d'effets sur la culture biologique qui traîne les pieds comme en Belgique. Le mauvais élève, c'est la Grande Bretagne avec 0,4% de sa surface agricole cultivée en Bio. La France en est à 9% et l'Espagne à 8%
à chacun son bonheur
   
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