L'excision, dans un temps révolu, a été le principal outil d'asservissement de la femme.







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L'excision n'est pas une affaire africaine !

Dans le rôle de Vestales auq uel on les a dévolues, les femmes d'Afrique veillent pour la transmission et la continuation de ce qui les asservit.
Pourtant ce sont les femmes qui feront disparaître cette barbarie.
Avec l'école, et l'instruction, à l'exemple des autres femmes du monde qui ont fait ce chemin depuis des siècles, elles vont triompher des traditions héritées d'un autre temps. C'est sur elles que l'Afrique peut compter pour sortir de ses particularismes responsables de son assoupissement.
C'est que l'excision avec tout le fatras qui la soutient et la justifie, est une affaire pour toutes les femmes et de tous les peuples du monde, sur la route commune à tous de la dignité, de l'intégrité de la personne, et du droit.

Du fait de la pauvreté grandissante des pays Africains, l'immigration est sans cesse croissante. Elle apporte avec elle la pratique monstrueuse de la mutilation que l'excision fait subir aux fillettes et aux femmes immigrées ou mal intégrées dans les sociétés occidentales.
Partout en Europe l'excision se pratique dans l'appartement familial et même dans un cabinet médical !
Cela se voit à Paris, Londres, Amsterdam, Stockholm, Berlin...
Dans tous les pays Européens pourtant, cette pratique est illégale et considérée et traitée comme un crime par la loi. Mais le communautarisme grandissant rend possible la perpétuation de cette pratique chez les populations présentes parmi nous, mais encore soumises à des traditions barbares.
Bien entendu, ce sont les femmes qui sont privées de la disposition de leur corps et à qui on enlève les organes génitaux.
Les femmes sont objets d'usage et de servitude. Elles n'ont pas la liberté de décider, de se déplacer, de former un projet pour elles-mêmes.
On complète ce triste tableau en contrôlant aussi leur désir et leur sexualité.
Une femme qui a peu de désir restera fidèle à l'homme qui en est le propriétaire et qui a sur elle tous les droits.

G.A.M.S.(Groupe femmes pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles et autres pratiques affectant la santé des femmes et des enfants)
66 rue des Grands-Champs 75020 Paris
Tél : (33) 01 43 48 10 87
Fax : (33) 01 43 48 00 73
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Permanences les mardi et jeudi de 9h à12h et de 14h à 17h30
Le G.A.M.S. est à votre écoute lors de ses permanences ou 24h/24h sur son répondeur.