esuldaecole

Google

Dans toutes les sociétés humaines, les femmes sont les premières victimes de la discrimination et de la violence.


La France veut avoir la réputation de la relation courtoise homme/femme qui est un signe de la bonne éducation.
La galanterie de convention accorde aux femmes la préséance dans les rites sociaux ; on peut s'en féliciter.
De ce fait, il y a silence et aveuglement sur la vraie condition qui est faite aux femmes derrière les murs de l'entreprise en matière de harcèlement et dans la chambre à coucher pour les insultes et les coups.
Il y a en France 5 femmes qui meurent tous les 15 jours par violence domestique selon les chiffres officiels du Ministère de l'intérieur (rapport 2001).
Les appels de détresse concernent une majorité de femmes mariées ou en concubinage. Elles sont le plus souvent victimes de leurs maris ou de leurs concubins; parfois c'est un membre de sa famille ou de celle de son compagnon qui lui fait un mauvais sort.
En France, les agressions et violences en dehors de la famille et des connaissances sont d'environ 1,8%
Au Québec, dans tout le Canada, aux Etats-Unis, dans toute l'Europe et pour ne parler que de ce qui se passe dans les pays développés, les chiffres sont les mêmes.
On ne doit pas dramatiser la perception du phénomène qui est déjà assez grave, mais on sait qu'une femme sur 5 est témoin ou victime d'une violence que ce soit un harcèlement sexuel un viol ou des coups.
Disons que tout homme peut s'autoriser à insulter ou à frapper une femme de son entourage, et que l'idée lui viendra plus rarement d'en faire de même à l'égard d'un homme.
Dans beaucoup de traditions, la femme "est offerte" à l'homme comme un objet à son usage. Bien entendu, les progrès de la "civilisation" ont gommé une grande part de ces archaïsmes, mais il y a toujours un "livre sacré" pour activer ce préjugé qui dort au fond de la conscience des hommes ... et des femmes. En Février 2010, le Parlement français a voté de nouvelles mesures et des lois spécifiques pour juger les affaires de violences conjugales.
La notion de harcèlement psychologique sera prise en compte désormais et la simple "main courante" reconnue sans effet sur le sort des femmes battues sera revue dans le cas d'une déposition pour violence ou harcèlement.
Le bracelet électronique sera imposé pour tenir le mari ou le compagnon violent loin de sa victime.
Les témoignages des proches, des voisins et des enfants seront recevables afin que dès le début du harcèlement, la femme soit écoutée et protégée contre le conjoint ou le compagnon violent.