L'excision, habituellement
pratiquée sur des fillettes de 4 à 12 ans, est l'une
des pires violations de la Convention relative aux
droits de l'enfant.
On estime qu'en France, le
chiffre avancé de fillettes excisées ou risquant de l’être est de
35 000 . |
L'excision: Une violence quotidienne et
silencieuse faite aux femmes d'Afrique.
Qu'entend-on par excision ?
Pour savoir de quoi il s'agit, nous devons aller
nous documenter sur des sites qui parlent des femmes
d'Afrique et leur donnent la parole car dans les
pays d'immigration, en France et en Allemagne par
exemple, il y a comme une complicité du silence
autour de cette violence extrême. L'excision totale
correspond à l'ablation du clitoris, des petites et
des grandes lèvres. En fait on distingue encore
deux autres formes d'excision.
- La circoncision pharaonique ou infibulation, qui
consiste en l'ablation du clitoris des petites et
des grandes lèvres. Les bords de la vulve sont
collés et le vagin est obstrué ; une petite
ouverture est laissée pour les urines et les
menstrues.
|
- Enfin une autre façon
consiste en un élargissement de l'orifice vaginal en la déchirant à la
main ou avec un silex, ou en fendant le périnée. Dans ce cas, le
clitoris sera replié dans le vagin et recousu. On peut imaginer la
situation effrayante dans laquelle on laisse la vulve d'une femme
victime de cette pratique; presque toujours sans anesthésie, sans outils
chirurgicaux, sans asepsie; percée et cousue avec des épines parfois.
|
On n'a
pas besoin de se référer à la Convention sur les droits de l'enfant
pour faire comprendre que cette pratique relève de la plus grande
barbarie. Elle est une régression de la condition humaine
puisqu'elle est contre nature, mutilante, et vicieuse. Le corps de
la femme et le sexe de la femme sont l'objet, sans vergogne, de la
plus grande attention, et d'une réglementation minutieuse. La femme
est considérée comme une chose, instrument du plaisir de l'homme et
de la procréation. Elle n'a pas la disposition d'elle même. A tout
instant, une mère, une matrone, un homme de la famille peut faire
qu'on peut se saisir d'elle à tout âge et pratiquer sur son corps et
dans n'importe quelle condition les mutilations les plus
fantaisistes. Les lois n'ont aucun effet souvent parce que ceux qui
les promulguent et sont chargés de les faire appliquer sont des
adeptes de la pratique condamnée. Dans le paradis promis aux hommes,
les femmes sont là encore pour servir avec une virginité renouvelée
et se faire déflorer à longueur de temps par les nombreux élus.
C'est le principal bonheur qui leur est assuré. Une véritable
obsession!
Partout, et dans les nombreuses régions et groupes concernés, on
doit aider les femmes à se lever pour reprendre possession de leurs
corps et de leurs droits au respect et à la dignité.
L'excision se pratique sur des
petites filles ou avant le mariage à la période de la puberté .Sur quelle loi morale ou
quelle tradition repose cette infirmité imposée aux femmes depuis des siècles?
A l'origine de cette pratique, il y a sans doute pour certaines communautés comme
les Bena
Lulua du Congo, le mythe du vagins denté. La dent qui subsiste est le clitoris. Il faut
le supprimer car il peut blesser, ou tuer l'homme. Certains voient dans
certains préceptes interprétés de l'Islam, la recommandation de l'excision. Cette
pratique est entretenue aussi parce que les jeunes gens sont mis en garde contre la
fait d'épouser une femme non excisée. Cette pratique est courante en Afrique. Elle sert
à marquer le passage de la jeune fille à la femme. La pression sociale est telle que les
femmes dans leur majorité l'acceptent mais elles savent
bien qu'elle leur nuit du point de vue de la santé et du point de vue aussi d'une vie
sexuelle normale.
L'excision,
est pratiquée sur des fillettes de 4 à 12 ans. C'est une des
violations les plus graves de la Convention relative aux
droits de l'enfant.
Aucune religion ne recommande cette pratique. L'excision a pour but
de garantir la virginité exigée par les hommes et de contrôler la
sexualité des femmes. Le fait que ce soit une tradition qui remonte
à des temps anciens ne constitue pas une légitimité de cette
pratique , signe de la domination des hommes. Au contraire, il est
temps de mettre fin à cette barbarie qui fait injure à la notion
d'humanité et au respect dû à la femme en tant que personne
humaine. La tolérance de certaines autorités occidentales à
l'égard de cette insulte à la personne est une forme de racisme et
de mépris à l'égard des peuples qui pratiquent l'excision et de
leurs victimes : les femmes, bien sûr!
|
|
|
|