L'alcool : Un vrai problème L'alcool est un vrai problème pour les personnes individuellement et pour la société. L'alcoolique paie très cher ce besoin maladif qu'il a de boire. Il est de tout temps, de tous les milieux sociaux, de tout niveau de culture. Quand il a une bonne conscience dans une responsabilité professionnelle ou familiale, il doit se battre encore plus fort pour faire face en lui-même au sentiment qu'il a de la dégradation de ses facultés physiques et de sa compétence intellectuelle. Il est à plaindre, mais on ne doit pas le plaindre. Contre l'alcoolisme dont on ne guérit pas, la seule médication, c'est l'abstinence. L'action à mener sur un alcoolique qui serait un proche serait pour chacun de nous, de lui donner un "réarmement moral" pour qu'il mobilise sa propre volonté contre lui-même. Le corps se laisse aller, mais c'est la raison qui le laisse aller. Tout cela est facile à dire? Qu'on le dise alors ! Cela peut signifier en tout cas que l'alcoolique qui est de votre famille ou de vos amis est le premier auquel vous devez parler sans mépris et sans exclusion; l'enfermement et le silence sont les meilleurs alliés de cette maladie. On a peur de l'alcoolique proche, et on a la honte de sa peur. Il existe des associations. Alors aidez cet alcoolique à prendre contact; accompagnez-le et soutenez-le dans la moindre démarche qu'il fera dans ce sens. Les associations d'alcooliques sont souvent très sévères dans leur accueil parce qu'ils ne veulent pas parmi eux une brebis galeuse qui pourrait affaiblir leur engagement d'abstinence. Mais cette sévérité-là, sans complaisance, ils l'ont à l'égard d'eux-mêmes. On peut s'inspirer de cette façon d'aborder l'alcoolisme, mais on doit aider celui qui a parfois profité de la compassion complice ou inconsciente de ses proches à entrer dans une nouvelle conscience de ses obligations à l'égard de lui-même et des autres. Education ou propagande contre l'alcool ? En cette matière, il faut éduquer. En soi, tout le monde sait que l'alcool pris en excès (en excès très faible) a une action physiologique négative sur la conscience et la santé physique des buveurs. Il faut donc faire comprendre dès le plus jeune âge que l'alcool est toxique à faible dose. Il en est de même pour beaucoup de produits que nous ingérons et qui sont nécessaires à la vie. On lit parfois des articles qui donnent la liste de toutes les maladies liées à l'alcool; tout y est depuis le cancer de la bouche, la maladie cardio-vasculaire jusqu'à la dépression et la psychose. On peut être alcoolique sans être bête, et il est facile de faire remarquer que beaucoup de personnes qui n'ont jamais pris un milligramme de drogue, qui n'ont jamais fumé et jamais bu une goutte d'alcool ... qui n'ont aucune hérédité connue et vérifiable de l'alcoolisme sont victimes de ces maladies; cela c'est de la propagande qui dessert la cause qu'on soutient. Beaucoup d'alcooliques vivent jusqu'à un âge très avancé et enterrent leurs enfants sobres .L'alcool n'est pas responsable de tous les accidents de la route. Les vérités simples sont déjà fortes et suffisantes. L'alcool régulier et même à faible dose dégrade toutes les capacités physiques et physiologiques de l'individu en même temps que sa volonté à suivre une hygiène de vie compatible avec une bonne santé. L'alcool détruit notre capacité à vivre en bonne harmonie familiale et sociale.
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