Enfants esclaves ?

Face à ce problème de l'asservissement des hommes dans certaines régions du monde, on a l'habitude de considérer que l'école est la meilleure solution.
 Oui, mais l'école pour tous! Car ceux qui organisent ces trafics et ceux qui en profitent sont allés à l'école et sont parfois même au sommet de la hiérarchie sociale dans leur pays.
Mais  Il n'y a pas d'école pour les petits esclaves. Ils sont asservis par ceux qui vont à l'école. L'école pour tous recule de plus en plus ; les appétits des consommateurs d'enfants-esclaves augmentent; la circulation des biens et des personnes se libère: L'esclavage des enfants a de beaux jours encore assurés.
La France pour sa part fait de grandes actions en faveur du contrôle de certains milieux et de certaines activités qui mettent en cause les enfants. Dès 1996 les clients de mineurs prostitués ont été sanctionnés. Déjà la loi du 17 juin 1998 permet de poursuivre ceux qui vont à l'étranger pratiquer la prostitution des enfants. L'échange, la mise en circulation, la vente ou la seule détention de cassettes pornographiques mettant en cause des enfants, sont sanctionnés.
Un site internet a été créé : www.internet-mineurs.gouv.fr Les internautes sont invités à signaler les sites pédophiles. Le marché asiatique est particulièrement prospère. Cela peut concerner le Cambodge,la Chine, La Thaïlande, Les Philippines, Laos, Birmanie, Vietnam. Selon l'Unicef, des centaines de milliers d'enfants garçons et filles sont objets de ces trafics. Un tiers de la population constitué d'enfants vivrait du commerce sexuel. Ils sont âgés de 12 à 16 ans en moyenne. Sur le plan de l'imagerie pornographique, Le Japon tient une bonne place. En 1999 des lois sévères ont attaqué ce secteur. Mais l'Asie ne doit pas faire oublier l'Amérique latine et surtout l'Europe de l'est, tant il est vrai que cette mauvaise lèpre s'étend et prospère partout.
Mais si on demande aux pays fournisseurs de veiller à tarir cette source, que fait-on pour les aider à gommer une partie de la misère qui est pour partie, à la source de cette abomination du commerce des enfants? Que fait-on pour que les européens et américains trouvent d'autres plaisirs touristiques à des pays parfois si beaux et dont les traditions sont si riches ? Ce qui est fait n'est rien encore; c'est le début d'une prise de conscience et d'une concertation des états autour d'un fait si honteux pour la dignité humaine et si méprisant pour les enfants de ces peuples dont la misère fait une part de notre prospérité. 

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