La photographie est désormais au point, et les
correspondants de guerres ont laissé une
abondante iconographie. Mais on a vite compris que
la photographie est un outil puissant de la
propagande et le public verra surtout d'un côté
comme de l'autre, les actions victorieuses et
héroïques qui se sont déroulées dans les deux
camps. Dans les débuts, l'exaltation guerrière
est le principal outil d'une guerre sans
mécanique qui n'a que des poitrines à opposer au
feu des balle et à l'enfer des obus.
Dans
ces circonstances, le principal ennemi, c'est le
pacifisme. On est vite déclaré traître ou
espion. Mais quand on sait le nombre de
morts, on sait la peine de ces hommes jetés dans
la tourmente.
Debout
à la pause-café entre deux assauts. |
Il faut des chefs pour conduire une
bataille, mais ces chefs-là envoyaient trop
facilement par vagues successives des hommes
qui ne revenaient pas. Ces vagues inépuisables
ont épuisé tout le continent européen pour 3
générations.
Le retour à l'assaut
Les
Pigeons des transmissions. C'est le
télégraphe de l'époque
Bivouac dans les ruines : la corvée d'eau |
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Malgré une forte
opposition de la petite armée Serbe, le courage
de la Belgique et de son armée, la grande
différence des forces en présence a vu aux
premiers jours de la guerre, un recul des forces
alliées. Ce sont des échecs dans les Vosges. Du
19 au 26 août, c'est le repli sur tout le front;
souvent par l'incompétence de généraux
qui amorcent des manœuvres imprudentes aussitôt
annulées au risque d'encerclement. L'ennemi est
mieux préparé, mieux armé; la lutte est
inégale. Dans cette circonstance, les Allemands
ont la certitude d'une supériorité invincible.
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