|
Ce
n’est un secret pour personne que la femme congolaise a subi ces dernières
années des difficultés énormes liées aux
différentes guerres qu’à
connues la République Démocratique du Congo
Récemment
à Bukavu, les femmes et jeunes filles ont été violées suite à une
insurrection armée orchestrée par le Colonel MUTEBUSI et le Général
Laurent NKUNDABATWARE. (cfr. Rapport de la mission des Nations Unies au
Congo "MONUC"). Les auteurs des ces violations de droits de
l’homme courent encore les rues, comme si les crimes qui pèsent sur
eux constituent un fait divers.
En effet, beaucoup d’efforts sont déployés
pour le renforcement des capacités de la femme congolaise et pour que
cette dernière retrouve sa dignité de femme, mère et épouse. A cet
effet, un atelier portant sur la sensibilisation et le plaidoyer des
Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines a
été organisé du 5 au 7 juillet par le Ministère de la
condition féminine et famille dirigé par Mme FAIDA MWANGILWA. Nous
l’encourageons donc dans sa lutte qui marque son souci d’enrayer les
conditions dégradantes, de misère, de pauvreté et d’injustices de
tout genre dans lesquelles la femme congolaise se
trouve.
N otons
cependant, la participation active à cet atelier, de l’Association
Droits de la Femme et Internet en République Démocratique du Congo (DFNET) à travers la personne de sa Présidente Me ODYA KALINDA .
Au cours de ces assises il a été
question de réfléchir sur
les cliniques juridiques existantes et celles qui devront être créées
pour assister les femmes victimes des diverses violations des droits de
la personne et des différentes injustices sociales qui pèsent sur
elles. Les participantes à cet atelier, après avoir suivi plusieurs
modules de formation notamment sur les cliniques juridiques, le genre et
développement, les micros-crédits et les médias ; ont donné
des stratégies pour les renforcement de capacités de ses
cliniques juridiques existantes et la création des nouvelles dans un
proche avenir.
En effet, un constat pas de moindre, a été
fait, ce que les personnes qui ont plus besoin des conseils,
d’orientations des celles-ci sont celles vivant dans les régions
touchées par les guerres. D’où la nécessité d’accélération de
la création des cliniques juridiques dans ces régions.
Un plaidoyer en faveur des Organisations Non
Gouvernementales et Associations Féminines auprès des pouvoirs publics
et des bailleurs de fonds s’avérait donc important et urgent.
A l’issue de cet atelier, plusieurs
recommandations ont été faites pour assurer le bon fonctionnement des
cliniques juridiques existantes et celles qui devront être créées ;
notamment celles liées à un appui matériel et
financier par les bailleurs de fonds et les pouvoirs publics.
Dans la recherche des voies et moyens
d’une prise en charge juridique de femmes victimes des graves
violations des droits de la personnes et d’injustices sociales
diverses et de traumatisme qu’elles subissent au quotidien.
Le Ministère de la condition féminine
et famille a manifesté le souci d’aider la femme congolaise à connaître
ses droits, les défendre et de retrouver sa dignité. Droits de la
femme et Internet en République Démocratique du Congo (DFNET)
apportera sa contribution à la réalisation de cet objectif.
Maître Odya Kalinda
Présidente
|
|
|
|