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Cette
guerre, rappelons-le a occasionné des déplacements
massifs des populations accentuant ainsi l’exode
rural. La capitale congolaise, Kinshasa a connu un afflux des
déplacés de guerre et les pays
limitrophes ont accueilli
plusieurs milliers de congolais fuyant
les affres de conflits armés, d’où dégradations de la situation de la
femme congolaise. Quoi
qu’on dise, la situation de la femme en RDC
est loin de s’améliorer tant que le politique n’en prend pas
conscience. Et même les
organisations non gouvernementales s’occupant de la femme
ne sont parvenues à donner réelle satisfaction aux
aspirations profondes
de celle-ci, dans la mesure où elles oeuvrent dans divers domaines
touchant à la vie de la
femme et ce, de
manière disparate et n’intègrent pas toutes les dimensions
vitales de cette catégorie humaine. C’est
pourquoi, nous nous sommes donné comme
mission de prendre en compte tous les aspects des difficultés qui
hantent la vie de chaque jour
de nos concitoyennes. Voilà
qui est à la base de la création de l’Association sans but lucratif
« Droits de la femme et Internet », DFNET dont les
principaux objectifs sont : -
promouvoir et défendre les droits de la femme et ses droits à
la communication ; -
assurer l’assistance juridique et judiciaire aux femmes démunies et
celles victimes de la
guerre ; -
promouvoir l’utilisation des techniques modernes d’information et de
communication par les femmes ; -
faciliter aux femmes l’accès à la communication et à l’Internet
par la sensibilisation, la formation l’organisation des
conférences-débat, séminaires, etc. ; -
viser le développement durable et le renforcement de la paix dans les régions
touchées par des guerres
et les conflits
interethniques ; -
militer pour l’égalité des femmes dans
le cadre de la consultation en ligne ; -
assurer la promotion, la
vulgarisation et la défense
des droits humains, particulièrement ceux de la femme sous toutes leurs
formes ; -
concevoir les mécanismes de prise en charge psychique, matérielle, financière, sociale et médicale des
femmes victimes de violation de tout genre ; -
développer la solidarité entre les femmes à l’échelle
planétaire ; -
lutter contre la pauvreté de la femme et contre les violences faites à
la femme grâce à l’internet. Les
initiateurs de DFNET ont été choqués par les images des violations
massives des droits de l’homme en général et de celles de la femme
congolaise en particulier. C’est le cas notamment de la femme
violée puis mutilée par ses bourreaux ; de celle violée qui a fini par
recevoir des balles dans son vagin , des maisons incendiées et brûlées
dont les habitants sont
réduits à l’état animal . Il faut
noter cependant que ces scènes de barbarie humaine continuent de
se perpétrer. Dans
le cadre de la recherche des voies et moyens nous permettant la prise en
charge psychique, matérielle, financière, sociale et médicale de ces
milliers des femmes et des filles violées et dont
le traumatisme est visible dans leur quotidien, nous
lançons un appel pathétique aux hommes et femmes épris d’amour
et de justice de ses joindre à nous afin d’alléger les misères de ces
victimes innocentes. |
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