En Inde : Femmes discriminées
La discrimination de la femmes en Inde commence avant sa
naissance.
On nous vend l'Inde comme la plus grande démocratie du Monde
! Certes, ce pays n'est plus l'Inde d'il y a un siècle, mais
sur l'immensité de son territoire, il existe beaucoup de
particularités avec beaucoup de disparités sociales,
économiques et culturelles.
A côté de quelques poches sociales et intellectuelles qui
sont résolument à la pointe de la modernité sur le plan de
la technique, des sciences médicales, technologiques et
industrielle la grande partie du pays repose encore sur des
habitudes croyances, pseudo philosophies et préceptes qui
remontent aux premiers temps et qui n'ont pas changé.
En Inde,
la naissance d'une fille est considérée comme un malheur.
Une coutume particulière concerne le mariage.
Quand une famille doit marier sa fille, elle doit
véritablement la livrer avec une dot. La dot doit être
représentative du rang et de l'importance sociale de la
famille. Sa consistance doit être significative pour que la
fille trouve un époux. Cette pratique demande un gros effort
à la famille. Le mari qui reçoit une fille mal dotée peut
aussi l'assassiner « à bon droit » avec la complicité de sa
famille, et on ne lui en voudra pas trop.
Le
plus simple est de se débarrasser de la fille par un
avortement ou un meurtre si elle venait à naître. La fillette
qui a échappé à l'avortement peut être tuée par la noyade ou l'étouffement si elle
est viable.
Elle peut aussi mourir par manque de soins dès les premiers
âges. Il suffit de lui refuser le sein ou qu'elle étouffe
dans son berceau.
La tolérance est grande pour ce genre de crime qui trouve sa
racine dans l'institution religieuse ou dans les habitudes
sociales.
Mais on peut se décharger de la dépense que la fille occasionne de
diverses manières non létales qui sont dans la coutume
traditionnelle :
On peut offrir une fille comme un objet ; on peut en faire
don aux dieux dans un couvent où elle servira de
servante et d'esclave sexuelle dès l'âge de huit ans au
prêtre maître des lieux. C'est le Davadasi.
Quand elle est jetée à la rue à six ans, elle se prostitue pour le
bénéfice de la famille.et contribue aux dépenses que son
existence occasionne.
Il y a une en certaines régions une véritable malédiction d'être femme.
Depuis que
l'échographie s'est démocratisée, dès que le sexe du
fœtus
est identifiable, si c'est une fille elle est le plus
souvent condamnée. C'est le fœticide qui est un infanticide
courant en Inde.
En Inde, le viol est une pratique courante et les agents de
la police, de l'armée, des hôpitaux ou de quelque autre
institution peuvent aussi bien qu'un membre de la
communauté, violer une femme ou une adolescente en toute
impunité.
Plus tard, la fille peut être vendue comme esclave dans
quelque pays proche, en Orient ou en Europe de l'est ou de
l'ouest.
Une pratique interdite pendant la colonisation indienne dès
1829, voulait que la veuve, souvent jeune, fût immolée sur
le bûcher et brûle en même temps que la dépouille de son
époux décédé. Cette pratique monstrueuse se renouvèle encore
dans certaine communauté, c'est le Sati.
Le moindre soupçon qui pèse sur une femme, peut signer son
arrêt de mort. C'est le sort de celles qui sont soupçonnées
de sorcellerie.
Face à ces superstitions et pratiques religieuses ou
sociales, le gouvernement est faible et tolérant parce que
les mentalités de la population en est pétrie, et la
tradition est plus forte que les lois
Et Ailleurs ?
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