Mardi 28 Aoüt, 2012
En Inde : Femmes discriminées
La discrimination de la femmes en Inde commence avant sa naissance.
On nous vend l'Inde comme la plus grande démocratie du Monde ! Certes, ce pays n'est plus l'Inde d'il y a un siècle, mais sur l'immensité de son territoire, il existe beaucoup de particularités avec beaucoup de disparités sociales, économiques et  culturelles.
A côté de quelques poches sociales et intellectuelles qui sont résolument à la pointe de la modernité sur le plan de la technique, des sciences médicales, technologiques et industrielle la grande partie du pays repose encore sur des habitudes croyances, pseudo philosophies et préceptes qui remontent aux premiers temps et qui n'ont pas changé.
 En Inde, la naissance d'une fille est considérée comme un malheur.
Une coutume particulière concerne le mariage.
Quand une famille doit marier sa fille, elle doit véritablement la livrer avec une dot. La dot doit être représentative du rang et de l'importance sociale de la famille. Sa consistance doit être significative pour que la fille trouve un époux. Cette pratique demande un gros effort à la famille. Le mari qui reçoit une fille mal dotée peut aussi l'assassiner « à bon droit » avec la complicité de sa famille, et on ne lui en voudra pas trop.
Lindiennee plus simple est de se débarrasser de la fille par un avortement ou un meurtre si elle venait à naître. La fillette qui a échappé à l'avortement peut être tuée par la noyade ou l'étouffement si elle est viable.
Elle peut aussi mourir par manque de soins dès les premiers âges. Il suffit de lui refuser le sein ou qu'elle étouffe dans son berceau.
La tolérance est grande pour ce genre de crime qui trouve sa racine dans l'institution religieuse ou dans les habitudes sociales.
Mais on peut se décharger de la dépense que la fille occasionne de diverses manières non létales qui sont dans la coutume traditionnelle :
On peut offrir une fille comme un objet ; on peut en faire don aux dieux dans un couvent où elle servira de servante et d'esclave sexuelle dès l'âge de huit ans au prêtre maître des lieux. C'est le Davadasi.
Quand elle est jetée à la rue à six ans, elle se prostitue pour le bénéfice de la famille.et contribue aux dépenses que son existence occasionne.
Il y a une en certaines régions une véritable malédiction d'être femme.
Depuis que l'échographie s'est démocratisée, dès que le sexe du fœtus est identifiable, si c'est une fille elle est le plus souvent condamnée. C'est le fœticide qui est un infanticide courant en Inde.
En Inde, le viol est une pratique courante et les agents de la police, de l'armée, des hôpitaux ou de quelque autre institution peuvent aussi bien qu'un membre de la communauté, violer une femme ou une adolescente en toute impunité.
Plus tard, la fille peut être vendue comme esclave dans quelque pays proche, en Orient ou en Europe de l'est ou de l'ouest.
Une pratique interdite pendant la colonisation indienne dès 1829, voulait que la veuve, souvent jeune, fût immolée sur le bûcher et brûle en même temps que la dépouille de son époux décédé. Cette pratique monstrueuse se renouvèle encore dans certaine communauté, c'est le Sati.
Le moindre soupçon qui pèse sur une femme, peut signer son arrêt de mort. C'est le sort de celles qui sont soupçonnées de sorcellerie.
Face à ces superstitions et pratiques religieuses ou sociales, le gouvernement est faible et tolérant parce que les mentalités de la population en est pétrie, et la tradition est plus forte que les lois
Et Ailleurs ?
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