Les mutilations
génitales féminines
Les mutilations génitales pratiquées sur les filles, font
partie des coutumes ancestrales dans plus de 30 pays.
Même si les états se font bonne conscience en interdisant
officiellement ces pratiques, elles durent encore et sont
tolérées dans de nombreuses régions dans les populations les
moins instruites et les plus fermées aux idées du droit des
femmes et du respect de la personne.
Les filles de la naissance à l'âge de 12 ans sont menacées
de subir cette chirurgie barbare qui se pratique sans
compétence médicale ou anatomique, sans instruments adéquats
sans anesthésie ni asepsie ou stérilisation. Même en
respectant les règles de la pratique chirurgicale, ces
parodies d'opération restent inadmissibles quelles qu'en
soient les raisons.
Ces raisons le plus souvent et principalement sont la
méfiance à l'égard de la prétendue lubricité naturelle des
femmes. El les privant des organes du plaisir sexuel, cette
pratique veut leur enlever tout désir et tout plaisir
pendant l'acte. Ainsi les jeunes filles resteront vierges et
les femmes seront plus fidèles. La réalité est toute autre
car même dans le cas où cette chirurgie maladroite provoque
une douleur ou une forte gêne pendant l'acte sexuel, le
corps de la femme a bien des ressources pour donner du
plaisir ou pour adapter une pratique favorable à l'orgasme.
Les femmes resteront toujours attirées par les hommes - et
réciproquement- et les femmes mutilées ne sont pas plus
fidèles que les autres.
Devenues femmes, et sorties de leur contexte d'origine, les
femmes sont profondément humiliées et marquées dans leur
dignité, leur vie affective et sexuelle quand elles sont
passées par là.
Beaucoup de petites filles qui sont nées dans
certaines communautés non évoluées, n'ont pas la
chance de cette petite fille de garder leur
intégrité physique. |
Cette pratique de la mutilation génitale est un crime
universellement reconnu officiellement.
Les médecins qui pratiquent une intervention mutilante sur
le sexe des petites filles
sont indignes et criminels.
|
|