Le tabac : Une drogue dure à forte dépendance, redoutable pour la santé et les budgets sociaux !

Le tabac est une plante américaine introduite en Europe après la découverte de l'Amérique.
Du Portugal, Jean Nicot l'introduit en France comme un médicament et une plante d'ornement.
Le principal composant du tabac est la nicotine, mais plus de 4000 composants sont présents dans la tabac.
La nicotine a été découverte en 1880. On a très vite su que le tabac était nocif pour la santé, mais pour des raisons économiques et du fait de la puissance des sociétés industrielles de la production des cigarettes, l'action éducative contre la nocivité du tabac est très récente.
Le tabac occupe une bonne place dans le catalogue des drogues dures, c'est à dire celles qui créent une dépendance forte, et qui touchent fortement la santé des consommateurs.
Le cancer du poumon par exemple concerne 30 000 personnes chaque année en France. 90% de ces cancers sont directement liés au tabac, et 90% des sujets en meurent.
Ces chiffres forts ne donnent qu'une partie du triste tableau des effets négatifs de la pratique du tabac.
Le tabac est en fait une industrie puissante qui apporte une activité économique avec des revenus, des salaires et des taxes. Mais le bilan économique de cette industrie est négatif.
Au Québec, par exemple, 136 non-fumeurs meurent chaque année d'un cancer du poumon causé par une exposition à la fumée des fumeurs.
Une exposition régulière à cette fumée augmente de 25% les risques de maladie pulmonaire et de 10% ceux de maladie du cœur.
25% des enfants de moins de 11 ans et 29% des enfants de 12 à 17 ans sont exposés régulièrement à la fumée secondaire à la maison, ce qui représente les pourcentages les plus élevés au Canada.
En France il y a de plus en plus de femmes souvent très jeunes qui fument. On les voit fumer, enfermées dans une voiture avec leurs enfants de tout jeune âge.
Installez-vous à la sortie d'un collège et vous verrez des jeunes qui allument leur cigarette dès qu'ils ont franchi le seuil de l'établissement.
Il se peut que l'augmentation du prix du tabac ait un effet sur la consommation des jeunes à condition que la contrebande ne compense pas l'efficacité de cette mesure en offrant des cigarettes à un prix plus abordable.
Les sommes que le tabac rapporte à l'état en activité économique et en rentrées fiscales sont sans commune mesure avec son coût sur la santé.
Ce sont les soins médicaux, mortalités précoces, incapacité lourde, atteinte génétique, campagne de prévention, occupation de machines et d'équipes de santé distraites à d'autres urgences.
Il y a en France de plus en plus de femmes et de jeunes filles qui fument. Cela veut dire qu'il y aura de plus en plus d'enfants à naître qui seront déjà intoxiqués par le tabac ; cela veut dire aussi que nous aurons de plus en plus de jeunes enfants victimes du tabagisme passif et incités à se mettre à fumer.

Une volonté politique-

On l'a vu pour les radars automatiques: c'est par une volonté politique affirmée que certains effets pervers de la liberté citoyenne peuvent être contrôlés. On s'est habitué à ne plus fumer dans les avions et dans les trains ; on devra bien s'habituer à ne plus imposer sa fumée aux autres dans tous les lieux publics.C'est dans l'intérêt général, et les fumeurs eux-mêmes en tireront un bien pour leur santé, la contrainte les aidant à résister à l'envie de fumer.
Les hommes politiques ne savent pas résister aux groupes de pression qui sont là pour veiller aux intérêts d'une corporation.
Durant toute leur vie, certaines personnes ont été obligées de supporter une nuisance imposée avec goujaterie et sans-gêne, encouragée par leur silence et admise par le corps social.

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