Les voleurs de Bagdad
Toi le tyran démocrate
Toi le dictateur sans âme
vous les violeurs de sacré
tandis que les lieux saints
le peuple meurtri ensanglanté
frissonnent dans les éclaboussures de l'or noir
vous avez préféré les liens douloureux du feu
les calamités aux racines de deuil
vous avez souillé le ventre de la lune
se reflétant dans le fleuve
au bruit de vos armes immondes
soir de citron amer
non à la frontière de l'oubli
vous ne pouvez ni vivre ni mourir en paix
Elisa 16 mai 2003
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