Et toi, l’océan,
tu t’avances vers moi.
Ton jaillissement, mon émoi.
Te voir, sans jamais te toucher.
Alors, pourquoi m’éclabousser ?
Pour que je garde ton goût salé ?
Bleu profond, tu me donnes le frisson. Apprends–moi l’horizon.
Dans mon coeur, l’Ile de Pâques.
Dans ton corps, le ressac.
Tout puissant, tu as fait de ma larme
une vague, une vague déferlante
vers mon amant.