Le fils du fleuve est seul,
Un goût de terre,
Un cœur qui bat.
Rivé à l'impossible
De toutes les soifs,
De toutes les fièvres,
Il apprivoise l'horizon,
Sonde le delta.
La nuit ignore le jour.
Son cri détisse les trames.
Jusqu'à l'inexorable absence
Sa vie
Se fera vie
Selon l'attente
Selon l'amour.
C'est aimer qui importe.
Elisabeth Sachet novembre 2004